Le début du voyage

Alors comme cela, le combattant faisant face à Stannis n'avait pas reçu de formation à l'art de manier la hache mais avait appris sur le tas.
Cela ne faisait pas de lui, un guerrier moins dangeureux, au contraire. Il était sûrement un peu plus imprévisible mais ne connaissait sans doute pas les mouvements les plus élaborés en combat à la hache. Cela dit, Stannis non plus!
Stannis restait intercalé entre le bandit et les chariots. En effet, il se méfiait d'éventuels archers embusqués à l'orée du bois. Il n'y croyait pas trop sinon le chef ne serait sans doute pas montré mais sait-on jamais!
Stannis combattait sur la défensive, il avait décidé de ne pas prendre de risques. Si l'occasion d'affaiblir son adversaire se présentait, il la saissirait sans doute sinon il se contentait d'empêcher son adversaire de le frapper. Les autres, Sir Morial en particulier, finiraient par lui porter secours.
Stannis n'avait pas envie de tuer ces bandits. Il comptait bien faire son travail en les repoussant mais si on pouvait éviter la mort de ces hommes, qui n'avaient peut être pas le choix quant à leur vocation.

"T'sais, tu devrais r'partir avec tes hommes pa'ce que l'archer elfe Tanis qu'tu vois là bas, y va pas vous laisser beaucoup d'chance pis le chevalier non plus."

Le chevalier ne prit pas attention à l'estafilade qu'il avait reçu, il il lança son cheval d'un coup sec vers l'avant, et balança son épée de haut (en commençant vers l'arrière) en bas le long de son destrier comme l'aurait fait un joueur de polo avec sa crosse.

*Il faut que je finisse vite mon adversaire pour pouvoir porter secours aux membres de la caravane.*

"Courage mes amis, je viens à votre secours!"

Brisevive sauta du chariot, il pensa que son adversaire tomberait au sol mais il n'en fit rien. Il resta la tête contre le bord du chariot sur ses deux jambes.
Quand "Brisevive" lui porta un nouveau coup de bâton, il put riposter simultanément et blessa "Brisevive" à l'épaule alors que lui s'écroula assommé sous les coups de bâton.

L'adversaire de "Stannis" ne l'entendait pas de cette façon, et ce jeta sur lui son réfléchir, le combat manquait de rythme à son goût, il lança sa hache et "Stannis" put l'esquiver et riposter blessant son adversaire qui comprit la mesure du défis que représentait le puissant Minotaure.

La brute ayant décidé de se lancer lui aussi sur le chevalier, ce dernier lui trancha l'abdomen, du bas vers le haut, lui ouvrant le ventre et lui vidant les tripes au sol.
Il mourut dans d'atroces souffrances.

Les deux brigands dans les chariots abandonnés laissèrent tomber leurs pillage pour prêter main fortes à leur compagnons de rapines qui trépassés les uns après les autres. Pendant que le troisième était toujours occupé avec les deux convoyeurs téméraires.

"non d'non mais t'vas t'en aller, oui!! T'vas finir par y laisser t'carcasse!"dit le minotaure d'une voix sourde et pleine de menaces.
Stannis continuait de tenter d'impressionnait son adversaire, il voulait le contraintre à se retirer, à se dire que cette attaque ne valait pas les risques pris pour elle. Sur n'importe qui d'autres su'un combattant, Stannis était sûr de réussir pareille manoeuvre, il l'avait déjà faîte plusieurs fois et cela avait toujours assez bien fonctionné, à tel point qu'aujourd'hui, il savait maîtriser cet art. Malheureusement, l'homme lui faisant face était un combattant et Stannis doutait de l'effet de ses paroles et de son attitude menaçante.
Aussi, il continuait de mettre toute son attention sur le combat.

Stannis faisait toujours rempart entre le brigand et les chariots et en se protégeant toujours, il recula encore quelque peu entammant un mouvement tournant de mise en position. il comptait continuer la même tactique en tenant le bandit assez loin de lui pour profiter de son allonge supérieure.
Lorsque le minotaure serait arrivé assez proche des montures et chariots, il pensait commencer à tourner autour de son adversaire jusqu'à ce que ce dernier soit dos à la caravane dans le but de le coincer entre lui et les voitures du convoi. Avec un espace plus réduit, il aurait sans doute plus de mal à manier son arme.

Brisevive était assez content de sa manoeuvre même si, et il s'en rendit compte assez brusquement, il avait été blessé à l'épaule...

*AIEUUUUU, ça fait mal bordel de mince...*

Il reprit ses esprits suite à ce coup et se déplaça vers le côté du chariot ou devait se trouver Stannis et Sir Morial. Il arriva juste à temps pour voir la fin de deux superbes passes d'armes, l'une funeste pour l'un des brigand, la deuxième qui commençait à le devenir pour le chef de la bande. Il compris que Stannis était en train de manoeuvreer son adversaire et se dit qu'il ne valait mieux pas intervenir. Ne sachant pas ou étaient les autres voleurs, il se retourna pour voir la queue de la caravanne. Il vit deux autres brigands sortir des caravannes et arriver dans sa direction, c'est-à-dire celle de Stannis et la sienne. Il vit aussi deux caravanniers tenter de repousser l'assaut du dernier brigand. Comme aucun d'eux n'étaient bléssés, il se dit qu'il valait mieux essayer de ralentir les deux arrivants. Il espérait que Sir Morial pas très loin viendrait lui prêter main forte. Il avança un peu dans leur direction et s'exclama (en restant quand même à bonne distance)

"Halte là manants, ou vous gouterez à ma puissante magie. Dégagez et il ne vous sera fait aucun mal!!"

En même temps qu'il prononça cette phrase, il entreprit une série de gestes manuels, très théatraux pour effrayer ces ennemis. Il voulait par cette action que les brigands marque un temps d'arrêt suffisamment long pour permettre Sir Morial d'arriver. Si toutefois ils décidaient de continuer à avancer, Brisevive lancerait son sort sommeil, essayant d'enchanter les deux hommes...

Le chevalier qui n'aimait pas tuer sans raison et encore moins de façon aussi atroce, fut pris de dégoût et Dun accès de colère. L lança au gallot son destrier sur les brigands au prise avec les deux convoyeurs et jetant un coup d’œil rapide à ses deux compagnons.

« Il suffit vous deux, trêve de discussion et faîtes ce pourquoi vous êtes là. Vous ne devez rien à des êtres armés et méprisables qui attaquent en embuscade d’honnêtes caravanes, pensez que pendant que vous perdez du temps à leurs épargner leurs vies, d’innocents marchands en sont peut-être mort ou blessés. »

*Mais pourquoi faut-il toujours donner la mort, les gens ne pourrait-ils pas vivre en bon voisinage et s’entre aider les uns les autres dans un partage mutuel ?!*

Il arma son épée bâtarde près à l’abattre sur sa cible.

Stannis ronchonna. Il n'aimait pas que l'on mette en doute son travail d'escorteur. Il était compétent et il le savait. Il gérait juste le combat de façon à ne tuer personne, car, actuellement, les siens avaient le dessus.

*** Après tout, j'us pas payé pour tuer mais pour empêcher l'vol des marchandises. C'est comme ça qu'on acquière une réputation qui fait qu'on attaque moins les convois qu'vous protégeaient. Si, à chaque fois, on tuait tout l'monde, personne saurait qu'on p^rotège bien.***

Il se recomposa son air féroce.
"T'entends, l'chevalier y dit que j'dois t'zigouiller alors file avant que j'm'exécute ou qu'il arrive."
Il espérait, enfin, voir le chef adverse battre en retraite.

Le chef des brigands, possédait la démarche souple des grands coureurs des plaines et il n’était pas chose aisé que de réussir à l’acculer mais les paroles menaçantes et la grandes stature du Minotaure, le troublèrent un instant où il hésita, intermède de temps qui suffit à Stannis pour mettre son plan à exécution.

Les deux hommes, aux paroles de l’érudit, le prirent pour cible pour le neutraliser au plus vite et se précipitèrent dans sa direction.

Le chevalier lui arriva sur l’adversaire des deux caravaniers et attirant son attention, permit à l’un des deux hommes de blesser le brigand.

Le leader barbare, sortit de sa torpeur et gênait par le chariot derrière lui, entreprit de porter un coup de hache au redoutable Minotaure.

Brisevive entendit les paroles de Sir Morial pendant sa gesticulation théatrale. Il se dit qu'il avait raison de ne pas vouloir leur laisser la moindre chance. Après tout, il nous tueraient tous pour avoir le butin... Cependant, il n'avait pas le temps de philosopher sur ces mots car deux brigands fonçaient sur lui. Un petit picottement dans le ventre lui fit comprendre qu'il n'avait pas le choix, il fallait qu'il réussisse à lancer son sort sur ces deux agresseurs. Il fronçat les sourcils, se concentra un maximum sur son incantation du sort sommeil, attendit que ces malheureux soit à bonne distance de lui et cria

"ENDORMUS SABLUS DANS LES YEUS!!!"

tout en tendant la main vers l'un des deux hommes.

Il voulait que son enchantement agisse d'un coup d'un seul sur les deux ennemis. Si toute fois sa tentative se révélait infructueuse, il voyait deux possibilités. La première serait la fuite!, la seconde, le combat, mais avec sa blessure, la première commença à se dessiner dans sa tête...

Le chevalier donna un violent coup dans l’arme de son opposant pour l’empêcher de frapper et le déstabiliser suffisamment pour lui couper les moyens, tout en se protégeant à l’aide de son écu.

*J’ai encore la vision de cette être vivant se vivant de tout son sang.*

« Bas les armes !!!
Vous n’avez donc pas entendu les conseilles du puissant guerrier Minotaure qui protège ce convoie !?
Avez-vous tous envi de passer par le fil de l’épée ?! »

Stannis tenta de se tenir hors de porter du mouvement de hache donné par le chef des bandits.
Une fois le coup porté par l'homme, Stannis avait l'intention de se baisser à demi et de le charger, histoire de lui porter un violent coup d'épaule dans le torse. Le brigand étant coincé par les chariots, il devrait se retrouver bloqué contre avec Stannis devant, si ce n'est sonné ou, encore mieux, si la surprise est totale, au sol.
Cela se terminerait peut être par une bonne empoignade mais Stannis comptait bien lui mettre un bon coup du pommeau de son arme au visage, histoire de l'estourdir un peu plus.

*** Y fuira p'têt comme ça! Pis si y s'casse pas, y terminera au cachot c'garçon.***

Les deux hommes couraient armes au poing vers l’érudit qui psalmodia le dernier mot de son incantation lorsque ses cibles passèrent au niveau d’un caravanier.
Et comme si rien ne compté plus pour eux que leurs bâillements et leurs paupières lourdes les trois hommes s’assirent tranquillement sur le sol, y dégagèrent les cailloux les gênant puis s’allongèrent doucement en chien de fusil pour semblait-il récupérer de leurs cours effrénée et de toute cette agitation ambiante.

Le brigand bousculait et désemparait de Sir Morial fut comme pris d’un malaise et déboussolé, c’est alors que les deux marchands emportaient dans le combat et par leur peur, le frappèrent et le tuèrent de leurs coups répétés.
Le chevalier ne pouvait plus que constater la mort inévitable d’un forcené s’en prenant à deux pauvres caravaniers protégeant leur précieux chargement. Puis voyant le résultat fabuleux de la magie de l’érudit il envisagea d’aider Stannis face au chef

Le chef donna son coup de hache en demi cercle devant lui forçant le Minotaure à esquiver activement pour ne pas se faire trancher le torse, puis un autre profitant du mouvement tournant, poussant son adversaire à reculer plus avant. Cela lui permis de sortir quelque peu de sa position si désavantageuse précédemment,. Pour constater que tous ses hommes venaient d’être abattus.

« Toi, Homme taureau, tu parles trop, mais tu as de bon soldat avec toi. Je pars mais je n’oublie pas !! »
(Il parlait dans un commun rudimentaire et commença un mouvement de retraite.)

Brisevive approcha des trois hommes, le sourire aux lèvres. Il ne pensait pas que ce sortilège pouvait aussi bien marcher. Il se dit qu'il ferait attention, la prochaine fois, à ce qu'il n'y ait aucun des ces "amis" à proximité. Il se baissa prudemment, et ramassa les deux armes des brigands. Il interpella, d'un signe de la main, les deux caravaniers médusés les plus proches, leur donna les armes et leur souffla

"Tenez, prenez ça. Ils sont juste endormis. Alors tenez les en respect jusqu'à ce que cet escarmouche prenne fin."

Il ajouta avec un petit sourire en coin

"Si il y en a un qui se réveille, n'hésitez pas à bien lui faire comprendre qu'il ne doit pas bouger"

Puis il se retourna et se dirigea vers l'endroit ou se trouvait Stannis et le chef de la bande. Sir Morial n'était pas loin. Il regarda l'homme et comprit que la bataille était finie. Il jetta un regard à Stannis et lui fit un clin d'oeil. Il revint sur l'homme et lui dit

"Voudriez-vous bien déposer votre arme cher monsieur. Si comme je le crois Stannis vous laisse la vie sauve, il est hors de question que vous partiez avec votre arme!"

puis il tendit la main comme s'il voulait que l'homme lui donne sa hache

"Allez, S'il vous plait"

Stannis fut stupéfait par la demande, et l'audace inhérente à celle-ci, de Brisevive. Jamais le minotaure n'aurait pensé demandé une telle chose à un combattant! En même temps, Stannis étant lui-même un homme maniant la hache, il connaissait sa propre réaction à ce genre de demande. D'ailleurs, c'est comme cela qu'il avait découvert la particularité des Baaz.

Aussi, Stannis se mit-il en garde, prêt à intercepter et à contrer le coup que pourrait avoir envie de donner le scélérat à son ami magicien.
*** Si j'arrive à intercepter son coup si y frappe, j'ferai un mouvement vers le haut cont' l'manche jusqu'à la lame afin d'remonter sa hache et pis si j'tire après vers l'arrière, j'pourrai l'désarmer, pensa le grand combattant.***

Le chevalier eut de la pitié pour la mort de cet idiot de brigands, tuait par la peur qu’il avait inspirée à ces pauvres convoyeurs qui pensaient leurs dernières arrivées.

*Il ne faut jamais acculer, ne serais que le plus petit animal sur terre, car alors il devient un animal féroce prêt à tout pour défendre sa vie.*

Puis se fut la stupéfaction de découvrir toute l’ampleur de la puissante magie de l’érudit, il était venu à bout de deux adversaire en quelques mots.

*La magie est une puissante alliée et « Brisevive devient un atout indéniable pour notre petite troupe.*

Il ne restait plus qu’un adversaire et il semblait vouloir fuir alors que « Brisevive » le sommet de mettre bas les armes.
Le chevalier avança donc son destrier pour participer à la capture du meneur des brutes.

« Ecoutes ce que l’on te dit manant !!

« Stannis » tiens tu vraiment à le laisser partir ? »

Les caravaniers prirent les armes des bouts des doigts, ne désirant à l’évidence ne pas se mêler de cette bagarre pour laquelle ils avaient engagés des protecteurs : mais n’osèrent rien refuser à un si puissant magicien. Ils adressèrent un regard de pitié aux deux convoyeurs assez téméraires pour avoir déjà pris part au combat et à leurs grands soulagements, les deux hommes vinrent en renfort. L’un d’entre eux prit en mains de les ragaillardir, l’autre entrepris de réveiller le malheureux caravaniers qui avait succombé lui aussi au sort de l’érudit.
Celui-ci se réveilla en baillant, ne comprenant pas ce qui c’était passé.

Le chef des brigands impressionnait par le puissants guerrier Minotaure qui lui tenait tête, compris qu’avec le renfort du mage et du chevalier, il n’avait plus aucune chance : et à la grande chance de « Brisevive », « Stannis avait su anticiper la réaction de colère de tout puissant guerrier tenue en échec lamentable, forçait à fuir.
Quand le grand barbare arma sont bras et lança sa hache comme un projectile dans la direction de l’érudit, « Stannis se mit dans la trajectoire et dans un mouvement de riposte de sa hache naine, il détourna l’arme mortelle de sa cible, celle-ci vint se planter dans la planche d’un chariot et s’y enfonça d’au moins 2 centimètres.
Profitant de la confusion dans laquelle il avait plongé tout le monde, il continua son mouvement de fuite et se jeta dans les buissons par lesquels il avait surgit en début de combat.

Brisevive n'eut le temps que de contracter tous ses muscles et de fermer les yeux. Une fois la hache plantée, il se retourna vers Stannis avec ce regard qu'on les gens, à la fois impuissants et plein de reconnaissance. Puis il ajouta d'une petite voix qui marquait encore son émotion

"je vous dois une fière chandelle Stannis. J'ai maintenant une dette envers vous. Si je peux faire quelque chose pour vous, n'hésitez pas. J'essayerai évidemment de le faire au mieux de mes possibilités"

Il regarda la hache plantée et dit sur le ton de l'humour

"Au moins, nous avons récupérée l'arme..."

Il regarda ensuite les deux brigands endormis

"Bon et maintenant qu'est ce que l'on fait de ces deux zozo là?"

Stannis sourit à Brisevive.
"Bah, tu m'dois rien. C'est comme ça qu'ça s'passe quand on est compagnon d'route et qu'en plus on fait l'même travail."

Le grand minotaure se tourna vers les deux bandits allongés et reprit:
"Pour ces deux gars là, on n'a qu'à les rel'ver pis les faire partir comme leur chef. Y z'ont p'us leurs armes.
Pis on n'a pas assez à manger pour avoir des prisonniers."

Stannis partit dans un éclat de rire.

Après avoir réussi à s'arrêter, chose qui ne fut pas très aisé. Il se tourna vers ses deux compagnons et ajouta:
"Bon, v'z'avez rien, pas de bobos? Pis j'ai pas vu comment t'as assomé tous ces bandits Brisevive mais t'as été efficace, vraiment bien."

Le chevalier fut ravi de voir que « Brisevive » s’en sortait indemne, il était reconnaissant à « Stannis » d’être aussi prévoyant et efficace en combat, grâce à cela il se trouvait plus libre de ses actions, se sachant au tant épaulé.
Voyant que ces deux compagnons se désintéressaient du chef qui fuyait et qu’ils reportaient toute leur attention aux brigands assommés, il se lança lui-même à la poursuite du chef.

*Il va bien falloir qu’il nous rendre des comptes, il ne peut pas s’en sortir à si bon compte.*

« Je vous laisse vous charger des inconscients, moi je rattrape le chef !! »

Il avança donc sa monture en direction des buissons.

Brisevive acquiessa. Il était content de l'altruisme de Stannis digne de la race des minotaures. Il avait aussi un peu honte, car lui savait qu'il aurait probablement demandé quelque chose en retour...Puis il ajouta

"Ecoutez, je trouverai bien quelque chose à faire pour vous un jour..."

Il acquiessa encore quand Stannis dit qu'il valait mieux relâcher les deux voleurs. Pour lui ce n'était pas une bonne idée, mais l'argument "nourriture" de Stannis était le plus fort

Enfin, il remercia Stannis pour ces félicitations qu'il venait de lui témoigner

"Vous savez, la magie est parfois plus forte que l'épée. Quand les hauts placés et les brigands de ce monde auront compris ça, il deviendra inutile d'avoir des armes... Il est peut-etre possible que vous appreniez un sort ou deux Stannis. Je ne sais pas si votre peuple a des prédisposition ou pas, mais j'imagine que vous avez vous aussi des chamans et autres érudits dans votre village natal......"

Brisevive eut pendant son discours un pic de douleur à l'épaule qui lui rappella que c'est bien une épée qui lui avait inligé cette blessure. Curieuse désillusion... Il se tint l'épaule, enleva le haut de sa robe, regarda sa blessure et dit

"AIEEUUU... les épées sont malheureusement encore de ce monde... Rappelez-moi quand nous serons un peu plus loin de rechercher une ou deux herbes pour soigner ça. j'essayerai, en les broyant, de nous faire des cataplasmes. Au pire, j'attendrai que nous soyons dans la prochaine ville pour allez voir l'apothicaire du coin"

"EH!!! mais que faites vous Sir Morial???"

Les deux brigands endormis étaient sous bonne garde, quatre caravaniers armés surveillant leurs réveille mais personne ne s’occupait du brigand assommé à coup de bâton par « Brisevive » qui bientôt poussait des gémissements de douleur en reprenant conscience.

Sir Morial arriva bientôt aux buissons et les traversant à moitié, put constater la présence d’un tunnel creusé dans le sol, dans lequel le brigand avait du se faufiler pour échapper à ses poursuivant.
Le chevalier devrait descendre de sa monture pour pouvoir espérer pénétrer dans le trou mais son armure l’en empêcherait sûrement.

Les caravaniers qui s’étaient dissimulés ou barricader dès le début de l’escarmouche, commençaient à réapparaître de-ci delà, pour prendre connaissance de la résolution de se fâcheux contretemps.

"Laisse tomber, Morial, on n'est pas là pour faire des prisonniers mais pour escorter l'caravane. Alors qu'y soit parti, c'est mieux pour tout l'monde. D'ailleurs, on va r'lâcher les aut'.
Pis p'têt qu'on aura une réputation qui f'ra qu'on s'ra p'us attaqué sur la route.

Dis, tu peux v'nir j'ter un oeil, l'bras de Brisevive, il est drôlement maigre et un peu amoché. On dirait qu'y s'est fait coupé l'muscle du haut, j'crois. Et ça t'fait pas mal plus que ça?"

Stannis avait l'air inquiet pour son ami.

"Ouais, au fait, t'as raison, on a une chamane dans mon village mais pas de Rudy, reprit Stannis sur le ton banal de la conversation.
Il ne voulait pas affolé Brisevive quant à son état de santé, mais il craignait bel et bien que le muscle ne repousse pas.

Le chevalier avait nullement envie de ramper dans un trou à rats alors lorsqu’il entendit « Stannis » le prier de venir s’occuper de la plaie de son compagnon, il en oublia même la raison pour laquelle il aurait du s’intéresser à ce trou à rats et reviens sur ses pas pour s’occuper de « Brisevive » et de son épaule.

*Il faut absolument que je me consacre avec plus de dévouement à l’art des soins car la vie et la santé de mes compagnons d’armes en dépend trop souvent à mon goût.*

« J’arrive mes amis, je ne vous oublie pas et me presse de vous rejoindre au plus vite. »

« Brisevive » pouvait en effet se féliciter pour son premier combat, il était venue à bout de trois brigands à lui seul et la chance lui avait sourit au dernier moment pour l’intermédiaire de « Stannis » qui lui avait sauvé la vie.

Alors que tous les membres de la compagnie de protection de la caravane, s’accordaient à laisser fuir les brigands le désirant comme il en était déjà fait du chef, qui avait disparut dans un tunnel dans les buissons.
Les maîtres de caravanes « Gent » et « Rusard » firent leur entrée dans l prise de décisions.

(Maître Gent)

« Allons ! Allons ! Mes amis, ne prenons pas de décision à la hâte ! »

(Maître Rusard)

« Mon éminent collègue à raison, vous précipitez les choses !
Cette attaque mérite justice et le code des marchands autorise ceci à donner la mort aux pillards avérés.
Et il n’y a pas de doute ces hommes en voulaient à nos biens et à nos vies. »

(Maître Gent)

« Qu’est ce qui vous dit qu’ils n’attaqueront pas la prochaine caravane qui passera par ici ?
Et s’ils tuent de pauvres marchands, vous en serez responsable ! »

(Maître Rusard)

« Les maîtres de cette caravanes doivent se réunir et décider de leurs sorts !
Que tous les maîtres de caravanes approchent et donnent leurs sentences !! »

(Maître Gent)

regardant avec crainte dans la direction de Maître Rusard et à voie basse « bien sûre, messieurs de la protection, vous avez votre mot à dire. »

Sir Morial dubitatif à ces mots arriva auprès de « Brisevive » pour lui porter les premiers secours.

Stannis se tourna vers les marchands et prit la parole:
"Ouais le code des marchands. Mais y doit s'appliquer après le code des minotaures. Que j'vous explique, la vie d'un prisonnier appartient à ceux qu'ils l'ont capturé. Y s'trouve que c'est Brisevive mais vu que j'lui ai sauvé la vie, les prisonniers deviennent les miens, jusque là, j'us sûr qu'vous m'avez suivi.
Et la où l'code des minotaures s'appliquent avant le code des marchands, c'est qu'si vous voulez leur faire quèque chose, y faut venir m'les prendre.
Y vous restent plus qu'à prend' la hache du chef qui par cont' vous revient pa'ce que c'est quand même vous qui payait et d'commencer l'duel."

Stannis prit un air féroce et se posta jambes fléchies et hache à la main face aux deux marchands. Les traits de Stannis étaient tirés et sa bouche entre-ouverte. Quelqu'un qui ne le connaissait pas aurait pensé se retrouver face à une bête sauvage ... et à jeun.