Le début du voyage

Brisevive regarda Sir Morial lui prodiguer les soins. Il n'arrêta pas de le remercier. Puis il entendit l'atmosphère qui commençait à devenir orageuse du côté de Stannis et des chefs caravaniers. Tour en se laissant soigner, il se retourna et d'une voix assez forte pour que tous entendent

"Messieurs, messieurs. Calmez-vous voyons. Je vous rappelle que vous parlez de la vie de deux hommes tout de même... Il est vrai qu'ils n'auraient pas du attaquer notre caravanne mais y-a-t-il eut des bléssés? hein? Non. Ces deux hommes ont, en l'occurence, juste essayer de voler des marchandises. Ce sont donc des voleurs et non des assassins. Je ne suis donc pas pour leur mort. Je pense comme vous tous qu'ils méritent un punition exemplaire mais proportionnelle à leur méfaits. Si la mort n'est que l'option que vos yeux, aveuglés de haine, voient, sachez que je suis, tout comme Stannis contre et que j'agirai en conséquence. N'est-il pas possible d'envisager de les conduire aux cachots de la prochaine ville que nous croiserons? S'il le faut, je leur donnerai mes rations de voyages?"

Brisevive regarda un a un et d'un air calme et serein, les caravanniers et attendit une réponse constructive...

Les marchants furent interloqués par la réaction agressive de leur Minotaure protecteur, d’un coup il ne se sentait plus protégés bien au contraire.
Aucun autre maître de caravanes n’osa s’approcher pour prendre part à la discussion animée
.

(Maître gent)

« C’est qu’en fait, qu’ils aient donné la mort ou non, le vol est puni de la peine de mort selon la loi des caravanes. C’est en étant ferme que les caravanes peuvent dissuader d’autres éventuels pilleurs. »

(Maître Gent)

Ne se laissant pas impressionner aussi facilement que les autres « Il est hors de question de relâcher tout bonnement ces malandrins comme s’ils n’avaient commis aucun crime, cela en serait justement un si nous nous rendions coupable de négligence vis-à-vis de la loi. Vous êtes dans notre caravane Monsieur « Stannis » et ce sont donc nos règles qui sont en vigueur pas celle des Minotaures.
Mais voilà comme nous ne voulons pas créer d’histoire nous allons faire comme l’érudit « Brisevive » le conseille et nous en remettre aux autorités de la prochaine ville. Qu’en pensez-vous tous ? » Il chercha l’assentiment de toutes les personnes présente.

Et aussitôt la clameur annonçant l’avis favorable de la totalité des gens alentour s’éleva peu à peu.

« Oui les autorité rendrons la justice… »

« Qu’on les ligote jusque là … »

Brisevive regarda Stannis et lui fit un clin d'oeil complice. Il savait qu'il était allé à l'encontre des us minotaures mais il venait probablement d'éviter la mort inutile de ces deux hommes

"J'espère, mon cher Stannis, que vous ne m'en voudrez pas d'être intervenu. Mais j'ai eu peur que votre menace, envers nos employeurs, ne fasse plus de mal que de bien... Je pense que cette décision doit vous satisfaire, enfin je l'espère. La justice fera normalement son travail et ils seront punis de la meilleure manière possible. Vous êtes un excellent combattant, Stannis, avec un courage et un honneur exemplaire. Vous devez cependant faire attention à ne pas aller trop à l'encontre des coutumes locales sinon vous passerez du stade d'amis à celui d'ennemi..."

Brisevive ne savait pas s'il avait était trop loin en expliquant à Stannis les choses qu'il ne devait que trop bien connaitre de par son expérience de voyageur. Il savait que, pour lui, la meilleure manière de vivre longtemps était de se fondre, au maximum, dans les règles de la communauté dans laquelle il se trouvait.

Stannis ronchonna dans ses dents.La tirade de son ami mage ne lui convenait absolument pas.
En fait, il fulminait. Il regarda la foule des marchands face à lui.

*** Mais pourquoi j'travaille pour c'te bande de canailles?***

Il reprit la parole et dit d'une voix haute, en détachant bien ses mots:
"Alors, comme ça, j'suis dans vot' caravane et non la nôt'. Alors, écoutez bien. Je continue l'route avec Sir Morial pa'ce que j'ai promis qu'il aurait mon aide pour arriver à bon port mais vos rondelles d'acier vous pouvez vous les garder, j'en veux pas. Du coup, je ne suis p'us garant de la protection d'vos vies.

C'est vous tous, là, qu'êtes responsables d'la mort des aut' caravaniers qui s'font attaquer pa'ce que si vous ach'vez les prisonniers, ben, quand y vous attaquent, y'z'ont aucune raison d'avoir pitié. Vot' code, y vous permet d'tuer pour quèques pièces et vous appelez ça la loi, hein?

Sir Morial, v'z'êtes un guerrier comme moi. Et, en tant qu'tel, j'sus pas sûr que l'code des minotaures soit si différent du code des ch'valiers, alors j'ai une question:
qu'est-ce vous faîtes des prisonniers d'guerre après la guerre? Est-ce qu'vous les tuez pa'ce qu'y z'auraient pu vous donner un coup d'épée pendant la bataille?

J'vais vous dire, quand on s'est vu pour la première fois, vous m'avez dit qu'vous vous appelez l'juste, et ben, j'en appelle à la justice et non à la loi.
Est-ce qu'on doit tuer ces pov' gens qui suivent leur chef ou est-ce qu'on doit pas les tuer?
Si vous pensez qu'on doit les tuer alors, appliquez la sentence vous même, avec vot' épée, et ne laissez pas d'aut' l'faire, si vous pensez qu'ils doivent vivre alors relâchons-les.
Mais, si nous les am'nons à l'ville, vous savez comme moi qu'on les amène à l'abattoir, car avec le changement de main d'pièces, l'code des marchands s'appliquera et on les pend'ra, alors pourquoi les traîner avec nous si ce n'est pa'ce que personne, il ose v'nir lm'les prendre.
Réfléchissez, un chef, y réfléchit toujours avant donner sa sentence. Et Brisevive, si vos livres, y vous apprennent vraiment des choses, aidez-le à rendre la justice, la vraie."

Stannis reprit d'une voix plus forte:
"Vot' code des marchands est un code de tueur, honte sur ceux qui appliquent le pouvoir de dispenser la mort sur des gens sans défenses."

Stannis tourna le dos à l'assemblée.
"J'vais surveiller les trois prisonniers pour pas qu'y s'échappent...
... et pour pas qu'y soient linchés aussi."

Brisevive eut assez de mal à accepter "les 'insultes" de Stannis concernant d'une part sa capacité à discerner le bien du mal et, d'autre part, les livres. Surtout de quelq'un qui ne savait pas ce qu'était un livre. Il savait aussi qu'un minotaure en colère en vaut deux et qu'un minotaure c'est déjà pas facile à gérer. il commença

"euh!! hum hum..."

et se ravisa car il ne voulait pas que le problème de Stannis avec les caravanniers devienne aussi son problème. Après tout la vie des ces hommes ne le tracassait pas plus que ça et il savait que Stannis n'en démordrait pas. Il compris alors le proverbe sur Krynn qui disait "têtu comme un minotaure!" ça s'appliquait très bien en ce cas. Au fond de lui tout de même il pensait que Stannis avait tort mais la peur de la bête ne lui permettait pas de répondre.

Quitte à perdre du temps, il partit faire un tour rapide dans la fôret proche pour chercher deux ou trois herbes intéressantes qui lui permettrait peut-être de se remettre de sa blessure plus rapidement

Le chevalier était tiraillé entre la justice des hommes et l’amitié qui se nouait avec « Stannis ».
Il avait pour habitude d’intégrer toute les us et coutumes des races impliqués pour rendre la justice la plus équitable qui soie.
Il continua à bander la plaie de « Brisevive » son nouveau compagnon d’arme qui était à son goût la priorité.
Puis se relevant calmement, remonta sur son destrier blanc pour que tous puissent bien le voir et l’entendre : et s’adressa à son tour à l’assemblée.

« Messieurs ! Messieurs !
Que tout le monde reprenne son calme s’il vous plait.
Nous sommes tous sur les nerfs car nous venons de subir une attaque, il nous faut donc retrouver nos esprits pour prendre une juste décision.
Le code des marchands qui a été fait ainsi pour créer la peur des brigands quand au sort qui leurs serait réservé s’ils osaient attaquer une caravane et parce qu’en voyage on n’a pas toujours un juge sous la main. N’ai pas remis en cause.
Mais ne peut évidemment pas s’appliquer ici car il ne fait pas l’unanimité comme il est stipulé dans le code et qu’il entre en conflit avec une autre culture constituant le convoie comme il est aussi inscrit dans le code du voyage.
Le code nous offre la solution grâce à la proposition de « Stannis » Mon Compagnon d’Arme, un très vielle article dit que tout homme accorde un prix à sa vie et que si deux parties réclament justice, celle qui en donnera le meilleur prix en aura le droit légitime :
« Stannis » Mon Ami, vous propose le prix de sa protection en échange de la vie de ces misérables qui n’intéressent aucun de vous. De plus, il les a fait prisonnier avec notre aide et le code de chevalerie dit que le vainqueur d’un combat sera le seul juge qu’en au traitement infligé au prisonniers.
Alors cessons de nous quereller ensemble la route est en longue et nous aurons Tous besoin d’un guerrier aussi aguerri que « Stannis» Mon Ami et Compagnon d’Arme. »

Stannis avait le dos tourné mais il s'arrêta en entendant les mots prononcés par Morial.
Il était estomaqué, au point d'en avoir le souffle coupé. Il aurait voulu dire quelque chose qu'il n'aurait pas pu!

La seule chose positive était que ces hommes seraient relâchés, la vie sauve. Mais, le reste...

Ainsi, Morial ne remettait pas en cause un code qui permettait l'assassinat pour protéger quelques pièces de métal, si précieuses aux yeux des humains.
Il confondait la justice que le minotaure demandait et la loi faite pour les riches que les marchands se proposait d'appliquer.
Et comment départageait-il les deux choses???

En donnant raison à Stannis parce qu'il PAYAIT PLUS. Incroyable.
Stannis n'avait, du coup, pas obtenu Justice mais venait d'acheter, tel un esclavagiste, la vie de ces hommes.

Stannis reprit sa marche lente vers les prisonniers sans se retourner. Il baissait la tête. La rage mais aussi la peine de ne pas avoir réussi, une fois de plus, à se faire comprendre lui tiraillaient les entrailles.
A la fin de ce voyage, Stannis aurait besoin de faire le point, de se ressourcer. Les hommes étaient tellement..... humain. Même les chevaliers.
Peut être que le plus déstabilisé par la rixe avait été Morial, Stannnis n'aurait peut être pas dû lui demander de trancher à chaud mais le guerrier pensait que le chevalier savait garder la tête froide pendant et après la bataille.
Stannis avait le mal du pays. Son désert lui manquait. Et, pour la première fois, même les minotaures lui manquaient.

Les caravaniers furent eux aussi interloqué par les paroles de Sir Morial, ils étaient remonté par la peur que ces brigands leurs avaient suscités et ils réclamaient vengeance.
Les maîtres de caravanes se réunirent donc rapidement en petit conciliabule afin de deviser des mesures à prendre. Ils avaient bien noté eux aussi en grands psychologue qu’est tout bon marchand, que Sir Morial était encore tout retourné de la mort qu’il avait du donner et que sa colère envers les brigands était palpable.

Après leur discussion les maîtres Gente et Rusard s’approchèrent de lui :

(Maître Gent)

« Chevalier les avis sont partagé certain vont dans votre sens mais… »

(Maître Rusard)

« … D’autres ne sont pas entièrement satisfait par la proposition que vous nous faîtes.
Nous avons un code et les codes sont faits pour être appliqué sinon ils n’ont plus lieu d’être.
Vous invoquiez la pluralité des races dans ce convoi mais si je sais encore bien compter, il y a bien plus d’humain dans cette caravane et des marchands de surcroit, il est donc logique que si nous votions la majorité voulant la mort de ces détrousseurs de grands chemins l’emporterait !!
Alors appliquons donc la vrai sentence qui ce doit !!! »

Cette aucune rumeur ne s’éleva parmi les caravaniers, chacun redoutant la réaction du Minotaure et du chevalier (d’ailleurs personne ne semblait partager ce raisonnement jusqu’au bout).

Dans un mouvement de colère le chevalier dégaina son arme et la pointa au ciel au dessus des têtes des marchands.

*J’en ai assez de la mort et des gens qui la réclame au non de la justice. Ces hommes méritent un châtiment mais foi de chevalier la mort ne sera pas leur dernier choix.*

« Je pense que vous ne m’avais pas bien compris !!!

« Stannis » réclame leurs vies sauves et je le suis en ce sens !!
Il y a eut assez de morts pour aujourd’hui, Nous sommes vos protecteurs pas vos hommes de mains, en tant que seul homme d’arme et représentant d’une certaine justice, je décide que ces hommes auront la vie sauve et que quiconque entravera cette décision encourra mon couroi ! »

Reprenant un peu de sérénité :

« Quant à votre raisonnement sur la loi du plus grand nombre, je suis désolé de vous contredire mais avec moi ce n’est pas ainsi que cela fonctionne.
En fait, chaque race représenterait plutôt une voie quelque soit le nombre de membres présents et c’est ainsi que le vote pourrait se faire équitablement entre chaque culture.
Réfléchissez bien avant de continuer dans cette voie car vous risqueriez de briser mon serment et vous n’auriez alors plus de protecteur ! »

Brisevive entendit la phrase clamée par Sir Morial. Il sortit donc de la forêt pour écouter la suite. Il n'avait pas été très loin pour chercher ses herbes curatives. Ils éspérait bien que celles qu'il avait trouvé pourrait l'aider à se soigner. Il s'assis non loin, à l'arrière de son chariot, pour écouter Sir Morial

A la fin de son discours Brisevive était très marqué. Peut-être que ses compagnons ne l'avait pas remarqué, mais en agissant de la sorte, ils se condamnaient presque tous seul face aux caravanniers. En même temps il savait qu'il imaginait toujours le pire...

*Nous sommes dans une caravanne ou la loi des marchands s'applique et nous allons contre ces lois... nous sommes donc des hors la loi actuellement. J'espère qu'à la prochaine ville, nous n'allons pas être pris au dépourvu par les marchands...*

Brisevive se déplaça en direction de Stannis. Il attrapa le minotaure par le bras et lui souffla

"Je viens de penser que nous allons contre le code de la caravanne et que les marchands peuvent nous reprocher ça et nous arrêter au titre de ces lois. Vous voyez ce que je veux dire?!?! Il faut de suite arrêter ça car sinon ça pourrait se retourner contre nous. Alors je sais que vous êtes fort et tout, que l'honneur machin! mais pourquoi risquer votre vie pour ces humains malfrats? Allez Mr Stannis, ne vous ai-je pas donner que des bons conseils depuis que nous nous connaissons? "

Stannis réfléchit. Brisevive avait raison, il avait toujours été de bon conseil alors pouvait-il se tromper?

"T'sais, c'est pas une question d'honneur. Si c'était ça, moi, mon honneur, y m'est égal pa'ce que j'suis pas un important.
Mais, y s'agit pas d'ça, y s'agit d'meurtre.
J'peux savoir si t'avais eu l'temps, est-ce que tu l'aurais achevé l'gars qu't'as assomé et pourquoi tu les as pas tués les deux qu't'as fait tombé? Pourtant y t'ont fait mal.
On a pas l'droit d'laisser des gens tuer d'autres gens sans défense.
Et pis, t'as raison, on est dans la caravane alors, pourquoi c'est leur loi qui s'applique et pas la mienne, hein?

Pour en finir avec c't'histoire, aide-moi. Les prisonniers sont là et j'vais les relâcher pendant qu'y discutent tous.
Après, y aura p'us d'raison de discuter."
Stannis, qui gardait les prisonniers, s'approcha donc d'eux.

Brisevive regarda Stannis droit dans les yeux

"Si je ne les ait pas tués, c'est que je ne suis pas pour la mort de ses hommes c'est simple. Puis t'as pas vu mon bâton? Il y a une rose dessus, le symbole de Majere, le Dieu de la pitié et du contrôle de soi. Alors je ne pouvais pas les tuer. Quand tu es mage tu sais, tu deviens de plus en plus puissant et il faut faire attention à tes actes..."

Après la réponse de Stannis, concernant la relâche des prisonniers, Brisevie fut interloqué, mais pas choqué. Un éclair traversa son esprit; Il sourit à Stannis

"Tu sais Stannis, si tu veux libérer ces prisonniers, il va falloir être plus ingénieux que ça... Ce que tu vas faire, c'est que tu vas me donner un coup de poing par ici (visage). Mais n'y va pas trop fort car je suis déjà bléssé. Puis tu vas rejoindre le groupe, pour te faire voir. J'attendrais que tu y soit pendant un petit moment puis je détacherai les prisonniers et simulerai une attaque de leur part. Les caravanniers me croiront car je serais bléssé. En plus, je souhaitais les donner à la justice alors... Tu comprends?"

Brisevive regarda s'il n'y avait personne autour et tendit la joue à Stannis. Il lui désigna l'endroit approximatif ou le minotaure devait frapper et attendit

"Tu sais, je ne te demanderais pas ça deux fois alors si tu dois hésiter, ce n'est pas maintenant..."

Stannis regarda le mage d'oeil étonné. Il n'y comprenait rien. Un coup, il voulait laisser les caravaniers tuer ces hommes, l'autre, il était prêt à demander à un minotaure de le cogner pour les relâcher.

Le guerrier haussa les épaules, se détourna de Brisevive, l'air de s'en aller. Puis, d'un coup, d'un seul, il se retourna et frappa le visage de l'humain.

PAN!

"Ouh là, j'espère que j'tais pas trop amoché mais j'ai jamais appris à faire vraiment doucement, des fois semblant quand j'étais p'tit mais c'était avec des minotaures qu'étaient deux fois plus gros qu'toi. Et pis, y fallait qu'ça marque."

Devant le regard noir de l'humain, il décida de fuir rapidement la situation.

"Bon, j'y vais. Faut pas traîner. Courage, si t'as un problème, tu cries, j'arrive."

Stannis se dirigea vers les marchands, prêt à reprendre un débat qu'il savait, désormais, caduque.

Brisevive fit un équivalent de ce qu'on appellera plus tard un triple boucle piqué et s'écrasa comme une... une merde oui, on peut le dire, sur le sol poussiéreux. Il regarda le minotaure, enfin les minotaures d'après ce que lui indiquait son cerveau, d'un regard noir... Il se releva et vit le minotaure partir rejoindre les autres. Il attendit quelques instant comme il l'avait dit à Stannis et aussi pour reprendre ses esprits, s'approcha des prisonniers, leur dit de s'allonger et en détacha un. Il avait quand même pris soin de pointer sa dague sur la gorge de l'individu. Il lui fit signe de détacher en vitesse ses compagnons et de filer.

Une fois que les prisonniers furent à bonne distance, si toutefois il désiraient partir, il se roula par terre et se mit à crier...de toute ses forces et en essayant biensûr que ça fasse vrai

"AU SECOURS, AU SECOURS, AHHHHHHH... AHHHHHHH"

Brisevive se tint le visage jusqu'à l'arrivée des caravanniers

Les caravaniers et maîtres caravaniers étaient encore en pour parler animés avec Sir Morial qui tentait de leur imposer la décision prise par ses compagnons protecteurs de convois et lui-même.

Personne ne vit « Stannis » décrocher son crochet du droit à « Brisevive » qui fit un vol plané avant de reprendre ses esprits et de mettre à exécution le plan qu’il avait monté avec « Stannis » :
Il libéra les Brigands qui ne comprenaient pas bien ce qui se passait, mais ne demandèrent pas leur reste et s’enfuirent au plus dans les buissons d’où ils étaient venus.

Aux appelles au secours de « Brisevive », tous se turent et se tournèrent vers le lieu des cris pour comprendre ce qui se passait encore.
Les convoyeurs les plus aguerris et possédant déjà des armes prises sur les brigands se précipitèrent vers l’érudit.

Tout le monde comprit bien vite que la place vide où se trouvaient alors les prisonniers qui ne comprenait plus que quelques cordes et un érudit assommé, ne pouvait signifier qu’une chose.

(Maître Rusard)

« Les prisonnier se sont échappés rattraper les !!! »

Les moins courageux, la presque totalité des marchands (comprenant aussi maître Gent et Rusard), se rapprochèrent ostensiblement de Sir Morial et de « Stannis » leurs protecteurs.

(Un convoyeur armé)

« Vous allez bien monsieur l’érudit ? »

(Un autre convoyeur armé)

« Par où sont-ils partis ? »

La poursuite des brigands entreprise sans grande conviction par les quelques convoyeurs armés mais plus aussi téméraires depuis que les protecteurs ne les secondaient pas dans cette tâche, ne porta évidemment pas ses fruits et on découvrit bien vite qu’ils avaient eux aussi empruntés des tunnels dissimulé derrière les buissons.

Brisevive, les yeux complètement dans le vague, se redressa sur ces deux pattes postérieures en s'aidant de son bâton. Il fit non de la tête à la première question qu'on lui posa et montra une direction approximative à la deuxième. Tout combattant ayant ne serais-ce qu'un poil d'expérience, pouvait remarquer que l'état du mage n'était pas une suite de mouvements théatraux mais bien une réalité. La droite de Stannis avait malheuresement atteint la machoire de Brisevive et l'avait plus que jamais sonné

Le mage regarda grogi, la foule ammasée sur les lieux, qui commançait à chercher les prisonniers. Il sourit. Ses pupilles s'aggrandirent, ses yeux se révulsèrent. Il bascula en avant et s'étala de tout son long, sur le sol.

*Oh qu'ils sont beaux tous ces papillons...Oh et ces étoiles aussi...Ouille!!! j'ai mal au crâne...*

Stannis se précipita vers le mage, l'air inquiet.
"Vite, app'lez un soigneur et am'nez d'l'eau. Oui, c'est ça. De l'eau, am'nez d'l'eau."
Stannis s'était agenouillé près de Brisevive et prit sa tête pour la poser sur ses cuisses.
"T'inquiètes, on va t'sortir d'là, mon gars, on va t'soigner.
Mais elle, vient, c't'eau, ouais?
Eloignez-vous un p'tit peu, laissez-lui d'l'air pour respirer."

*** D'habitude, j'mets des p'tites tapes pour faire rouvrir les yeux mais, ça risque d'faire beaucoup, là.***

Stannis espérait que l'érudit allait s'en remettre vite. En attendant, il se promit de veiller sur lui jusqu'à ce qu'il soit, à nouveau en état.

Le chevalier était certes inquiet pour son compagnon mais de surcroit, cela lui donnait une bonne excuse pour ne pas se lancer à la poursuite des rescapés.
Il arriva aux pieds de « Brisevive », de l’eau et un chiffon à la main pour l’éponger et commença à l’examiner pour le soigner efficacement.

*Il a prit un vilain coup de poing à la mâchoire, étrange l’écartement des phalanges est étonnamment écarté.*

« Ne vous inquiétez pas, il va bien.
Il aura un vilain mal de crâne jusque demain main, cela n’a rien de mortel.
Je m’occuperais de lui et il se portera mieux.»

Le chevalier lança un regard à « Stannis » et lui fit un signe de tête (cela pouvoir tout dire ou rien dire)

"C'est d'ici que les brigands lancent leurs attques, alors plions vite bagage et laissons les revenir enterrer leurs mort.
Partons d'ici!!!"

Mélant le geste à la parole, il embarqua l'érudit dans son chariot après lui avoir prodigué les soins nécessaires etremonta sur son destrier pour repartir.

"Tu peux r'monter sur ton ch'val et r'donnez les ordres de départ si tu veux, Morial. T'inquiètes, j'reste à côté de lui pour le soigner tout l'temps. t'as qu'à m'dire c'qui faut qu'je fasse pour qui rouvre ses yeux, dit Stannis en suivant Morial et Brisevive à la trace.

T'crois pas qu'des ptites tapes l'réveillerai un peu, tenta le minotaure ayant bien l'intention de laisser faire Morial pour cette manoeuvre délicate. Ou l'seau, on pourrait lui j'ter d'ssus, p'têt? Pfff, dommage qu'y soit pas conscient pa'ce qu'y donnerait une bonne idée pour s'faire réveiller, ronchonna Stannis.

Le chevalier avait donné les soins de première instance à l’érudit nauséeux et en montant sur sa monture, il ne sembla pas très rassuré par les propos du Minotaure qui venait peut-être déjà d’assommer « Brisevive ».

« Il ira bien « Stannis » ne t’inquiète pas, il ne lui faut qu’un peu de repos pour s’en remettre.
Il te suffit de veiller qu’à son bon sommeil ! »

Le chevalier remonta tout le convoi pour forcer l’allure de la mise en route de la caravane.

« Si vous ne voulez pas qu’ils reviennent avec des renforts et être défendus par des protecteurs affaiblies et en doutes quant à l’envie de vous protéger contre eux.

Pressez-vous un peu et mettez en route vos chariots !! »

Le chevalier avait l’air grave et semblait inquiet, il voulait s’éloigner de cette endroit le plus vite possible pour occuper les esprits de tous à autre chose.

Brisevive ouvrit les yeux après plusieurs tentatives infructueuses. Il ne savait pas où il était. Il comprit assez vite, aux bruits de sabots et aux secousses qu'il se trouvait dans un chariot. Mais lequel? Il fit une tentative pour se lever, mais le mal de crâne, suite au coup de poing de Stannis, lui rappella de ne plus jamais essayer de monter un quelconque plan avec une espèce aussi...

*La prochaine fois, il s'démmerde tous seul!!*

Il se releva enfin et passa la tête par le petit trou que lui offrait la bâche juste devant lui. Il n'avait aucune idée ni de l'heure qu'il était ni du temps qu'il avait passé inconscient. Il interpella l'homme qui conduisait le charriot

"S'cusez moi m'sieur. Oui bonjour. Vous n'auriez pas vu Sir Morial ou Stannis? et vous ne seriez pas, par hasard, combien de temps je suis resté inconscient?"

Tout en parlant au caravanier, il regardait autour du charriot

Le chevalier entendit "Brisevive" l'appeler et revint au chariot de Maître "Léopole" pour voir ce qui se passer.

"Ne bougez pas "Brisevive", vous êtes dans votre chariot avec "Stannis" et Maître "Léopole" et vous ne vous remettrez pas bien si vous vous agitez au tant.
Les brigands ont réussit à fuir et il semble qu'ils vous aient assommés en fuyant.
Nous sommes de nouveau en route et tout ce passe pour le mieux, alors dormez."

Brisevive sourit à son compagnon. Ce geste lui rappella d'ailleurs qu'en plus du mal de crâne omniprésent, son visage semblait bouillir

"Aïeuuuu maugréa t-il"

Par un geste d'un extrême prudence, il toucha la zone tuméfiée pour se rendre compte que l'ensemble de la partie droite de son visage était gonflée. Il comrpit pourquoi tout à l'heure, il avait eu du mal à ouvrir les yeux. Il regarda de nouveau le chevalier

"Bon ben puisque tout va bien, j'vais aller me recoucher et essayer de dormir un peu..."

Il rentra dans le chariot et se rappella qu'il avait quelques herbes dans sa besace, celle qu'il avait récupérées juste après l'attaque des brigands. Il les sortit, les pila rapidement et les appliqua sur sa joue gonflée avant de se recoucher

*ça ne soignera pas mais ça fera au moins dégonfler...*

Contraint par la peur et parce que le voyage venait de commencer, les marchands remirent en route le convoi sur le chemin menant à « Lytburg », petite bourgade qui devait avant l’attaque servir de point de ravitaillement.

La mine des voyageurs pourtant sauf, semblait marquée par l’insatisfaction d’une victoire qui leur aurait été volée. Ils regardaient autour d’eux semblant redouter que les brigands enfuis ne cherchent à se venger de la mort au combat de leurs camarades.

Dans son chariot l’érudit se remettait lentement, aidé en cela par un cataplasme de son invention qui calmait la douleur brulante des vaisseaux sanguins explosés sous la rudesse du coup que lui avait porté sans malignité le Minotaure.

La caravane avançait à allure poussée vers le village étape où ils pourraient se réapprovisionner et se sentir au moins pour une ou deux nuits, plus en sécurité que sur les routes mal famée.
Le ciel était bien dégagé quand la bourgade fut enfin en vue, seul de gros nuage blanc occupés de-ci delà le ciel bleu. Elle se composait d’une cinquantaine d’habitations resserrées les une sur les autres et de quatre ou cinq grands bâtiments en son centre, sûrement à but commercial. Le chemin passait au centre du village pour obliger les voyageurs à croiser la route des bâtiments commerciaux. Certains hommes du village occupés aux champs longeant la route proche du village regardaient le convoi passer, arrêtant même leur travail, en oubliant même d’avoir avec eux leurs outils de travail.

La caravane s’apprêtait à entrer au village pour un repos bien mérité.

Brisevive sortit du charriot. Il semblait assez content d'être en ville. Ce n'est pas que la vie de la caravanne ne lui convenait pas, mais les incessantes pertes de mémoire de Léopole commançaient sérieusement à l'échauffer. Il avait de plus dû rester allongé depuis l'attaque des brigands pour se remettre de ses blessures. Il demeurait quand même un bleu assez gros sur sa joue qui, d'ailleurs, n'en avait plus que le nom vu la couleur jaunâtre qu'il avait prit. Dans cette ville, Il allait d'une part pouvoir dormir dans un vrai lit et d'autre part faire quelques emplètes dans les magazins de cette ville. Il s'empressa d'ailleurs d'en informer Sir Morial et Stannis

"Bien mes amis! je pense que nous avons bien mérité de nous reposer un peu... je sous entend faire ce qui nous plait. Si vous n'y voyez pas d'inconvénient, je vais aller flâner dans les différentes boutiques et essayer de dégoter deux ou trois potions qui nous permettrons, le cas échéant, de se soigner un peu plus vite. Vous avez besoin de quelque chose?"

N'attendant que très brièvement la réponse de ses camarades, il commença nonchalement à se diriger vers une boutique lui paressant sympathique