marche vers le sud

Le sergent regarda le petit homme s'approchait de lui. Il l'écouta poliment puis répondit:
"Veuillez m'excuser si je vous ai, malencontreusement, manqué de respect, messires mais ce n'était pas du tout dans mes intentions.
Malheureusement, je dois vous avouer que mon instruction à l'étiquette est très limitée et il est vrai qu'il m'arrive malgré moi de commettre des impairs.
Toutefois, je ne connais pas de sauf conduit pour le prix du passage, bien qu'il arrive, parfois, aux questeurs de rembourser les hautes personnalités qui passent en ce lieu.
Peut être, pourriez-vous faire une demande en ce sens lors d'une prochaine visite?"

Ca dépassait vrai tout !
Après les créatures invisibles qui nous faisaient rebrousser chemin, voilà qu’un gars dont ne sait où, vient nous annoncer qu’il veut pas nous laisser passer, sauf si on paye.

*Lui s’il me cherche, je vais me le faire.*

« Bon maintenant, nous on sait pas qui tu es !!
Alors tu te pousses où c’est moi qui vais le faire.
Je suppose qu’on t’a mis là pour les gens normaux qui veulent bien te croire sur parole ou qui te connaissent, mais nous on est pas comme les autres alors si tu donnes pas de preuve, tu dégage parce qu’on a pas que ça à faire. »

J’avance la main sur la garde de mon épée prête à lui mettre en pleine tronche.

*A ça c'est bien si ils montre tous leur mécontentement le type va lacher l'affaire si il tient à la vie*

Je me place devant l'homme et lui explique plus clairement dans le creux de l'oreille:

"Mouai je vous avais prevenu les membres de mon équipé son peu patients et nous n'avons pas emmené de coffre plein d'or avec nous donc en résumé vous devriez les laissez passer avant qu'ils ne s'énervent"

L'homme ne se départit pas de son aplomb.
"Ouh là, je n'ai aucune intention de me battre avec vous. Vous êtes plus nombreux, sans aucun doute meilleurs que moi et je ne suis pas payé assez cher pour risquer ma vie sur ce pont.
Par contre, si vous passez sans payer, je vous dois de vous avertir que je donnerai votre description à Haven et que lorsque vous repasserez par là, vous risquez d'avoir des problèmes avec la garde. Mais c'est vous qui voyez.
Si vous voulez passer, alors."

Charindar s'écarta sur le côté du pont pour laisser passer la troupe, les bras croisé sur son surcôt afin de bien montrer aux aventurier qui bravaient le payage qu'il n'avait aucunement l'intention de saisir son arme.

Stannis se pencha vers ses compagnons et dit:
"Bah alors, on paye ou on paye pas pa'ce que avoir des problèmes avec la garde, ça peut êt' grave quand même, non? Et pis j'ai aps envie d'rester là longtemps pa'ce qu'y continue d'pleuvoir au cas où vous auriez pas r'marqué."

Stannis avait bien compris que l'homme n'avait absolument rien qui prouvait son identité mais quel intérêt aurait-il eu à mentir? Après tout, l'argent qu'il collectait n'était pas pour lui mais pour les questeurs, si Stannis avait tout compris.

Le prêcheur emboîta le pas de « Rosenoir », il garda toujours un œil en passant sur le sergent au cas où.

« Ne t’en fais pas pour ça « Stannis », nous nous arrangerons avec les questeurs en temps voulu.
Vous n’avez aucun droit temps que vous n’avez pas de document officiel, monsieur : le soit disant Sergent de la garde des questeurs.
Et s’il est vrai que nous devons nous acquitter d’un droit de passage sur un pont qui ne nous mènera même pas vers Haven et bien au retour nous irons de nous même à Haven pour nous faire rançonner de cette sommes faramineuse de 7 PA pour le passage d’un simple pont.
Sur ce, bien le bonjour à vous Monsieur.
Allez vous autres allons-y « Rosenoir » à raison, nous avons perdu bien assez de temps comme cela ! »

J'avais laissé mes compagnons de route se débrouiller avec l'homme. Je n'avais pas envi de m'en mêler et, de toute manière, qu’aurais-je pu dire de plus que ce qui avait été dit ?
Je dissimulais néanmoins un sourire en pensant que, pour une fois, j’étais d’accord avec ce gros prétentieux de prêtre à la noix.
J’attendis donc que notre petite troupe réponde à l’interpellation de Minotote afin de les suivre, moi aussi.

Je remonte sur la mûle et m'avance derrière le reste de la troupe d'un air digne (autant que cela est possible sur une mûle) et je lance au passage:

"Monseigneur à votre place je ne parlerait point de nous à Haven je dit cela uniquement pour votre sécurité, au plaisir!"

*Hehe j'espere bien que tu ne parlera pas de nous, gare à toi si je ne suis pas comblé*

Je suis ensuite la troupe en sifflotant un petit air joyeux

la troupe reprit, donc, son chemin vers le sud. Et sous la pluie qui n'en finissait pas de tomber!
Le chemin de forêt qu'ils empruntaient étaient fort boueux et il était très désagréable d'y marcher. Néanmoins, cela permit à nos héros de voir que ce chemin n'était pas très emprunté.
Après tout, que pouvait-il y avoir au sud qui mérita que l'on s'y rende?

L'après midi passa tristement. La troupe fit halte pour se reposer pour la nuit. Malheureusement, cette pluie les empêchaient d'allumer un feu pour se sécher et cuire leur nourriture.
Alors qu'ils se partageaient les rations du soir, les cinq compagnons entendirent un petit bruit suspect dans le sous-bois, puis un autre et encore un.
Ils n'eurent le temps que de saisir leurs armes et de se mettre debout et les brigands surgirent.
Une douzaine d'hommes mal fagotés, pour la plupart armé de gourdins. Trois avaient une épée et deux une hache. Ils étaient recouverts de capes épaisses de laines et de cuir artisanaux, de très mauvaise facture.

Une voix venant du sous-bois, également, se fit entendre:
"Lachez vos armes et il ne vous sera fait aucun mal, nous n'en voulons qu'à votre argent."
Comme si, ces paroles avaient été un signal, les bandits commencèrent à s'approcher de façon menaçante.

Stannis se plaça instinctivement devant Firiel. Elle aurait, sans doute, pu se défendre seule mais comme ça pas de mauvaise surprise.
Il prit sa hache à deux mains, plaçant sa main droite assez haute sur le manche. Il fit face à un des bandits et avec un gros grognement leva haut sa hache et la rabattit vers la tête du cet individu.Il espérait profiter de son allonge pour être encore hors de portée de l'arme du racketteur.
Stannis comptait bien que l'individu lève son arme pour se protéger la tête. Au cas où ce dernier tenterait d'esquiver plutôt que parer, le minotaure suivrait son mouvement avec sa hache.
Si l'individu parait alors Stannis bloquerait son mouvement et imprimerait un mouvement de rotation à sa hache de façon à envoyer le manche de son arme dans l'estomac du voleur. Stannis tenterait, alors, de le faucher d'un rapide mouvement de jambe.

Visiblement, le minotaure impressionna son adversaire. Comme Stannis l'avait prévu, l'homme ne pensa qu'à se protéger lorsqu'il vit la hache se rabattre vers sa pauvre tête. Il leva son gourdin et prit le manche de Stannis dans le ventre.
Stannis n'eût, même, pas besoin de faucher l'homme car ce dernier s'écroula dans l'herbe plié en deux par l'impact.

Il n'était plus que onze.

Tandis que le guerrier minotaure cherchait du regard son prochain adversaire, une flèche sortit du bois et vola vers le minotaure. Elle vint se ficher dans l'épaule droite de Stannis.
D'autres bandits étaient embusqués dans le sous-bois.

Viddle fut fort surpris par l'attaque et ne réagit pas avant d'avoir vu Stannis se défendre vaillament contre l'un d'entre eux.Les autres guerriers du groupe quand à eux semblaient toujours sous le coup de la surprise,c'est pourquoi Viddle décida de prendre son courage à deux mains en sautant de la mule por se placer derrière Minotote qui faisait un magnifique bouclier.

"Minotote, Rose-noir allez aider Stannis non de dieux"

Après cette remarque indispensable Viddle observa le combat d'un oeil exercé pour décider du meilleur moment pour agir

*Y vont se bouger non de dieux*

J'étais protégée par l'immense stature de Stannis, mais je m'étais mise en garde, tenant mon bâton fermement, au cas où l'on voudrait s'en prendre à moi.
Le minotaure lança alors la première attaque et sa victime s'écroula aussitôt en se tenant le ventre. Mais, un trait alla se ficher tout aussisubitement dans son épaule.

*Oh non!*

Je fis un pas vers Stannis en lui criant à travers la pluie qui continuait à tomber furieusement:

"Stannis! Est-ce-que ça va?!"

Les brigands étaient trop nombreux pour notre petit groupe. La seule solution, à mon avis, était de se rendre.

*Peut-être aurait-il mieux vallut se faire détrousser par ce garde que par ces parias.*

J'attendais la réaction des autres, et surtout de ceux de nous qui étaient chargés de notre protection et qui étaient sans doute plus aptes à décider de ce qu'il valait mieux faire.

Le clerc de « Thakisis » se campa derrière son bouclier et saisie fermement sa masse d’arme, prêt au premier combat de sa sainte croisade. Il vint frapper le premier brigand à la gauche de « Stannis », surgissant de derrière lui pour surprendre son adversaire qui ne verrait donc pas venir son attaque.

*Nous ne serions pas digne de notre Quête et de la confiance que ma déesse à mise en nous, si nous étions arrêté encore une foi et cette foi par de simple bandits de grand chemin.*

« Que tout le monde se regroupe pour participer au combat de votre vie.
Vous voulez nous détrousser et tout cela pour un peu d’acier et bien nous allons, nous, vous détrousser et nous allons prendre vos vies.
A l’attaque compagnons, massacrez les !! »

En entendant le discours du prêtre, Stannis redoubla d'ardeur au combat.
Oh, la tirade ne l'avait pas exultée, au contraire, il n'était pas question pour Stannis de massacrer ces pauvres gueux (quoique si il tenait l'archer entre ses mains) mais si le groupe arrivait à les mettre en fuite, ce serait plutôt bien.
Aussi, Stannis se disait que tous ceux qu'il arrivait à assomer ne finirait pas mort.

Il prit donc sa hache de façon à avoir sa lame bien verticale et commença à donner des coup de droite à gauche tout autour de lui. Ce faisant il avançait vers l'endroit où se tenait le plus de brigands.

Deux bandits s'étaient dirigés vers Rosenoir, trois vers la mule et Viddle et le reste vers Firiel et les minotaures.

La mélée commençait à se former et le nombre d'assaillants rendait cela très confus.
Dans son mouvement, Stannis réussit à en toucher deux mais pas suffissement pour les sonner. Par contre, il se prit un coup de gourdin sur la hanche.
Minotote lui fracassa la tête d'un des bandits d'un grand coup de masse. L'homme s'écroula sur le bouclier du prêtre l'obligea à faire un pas en arrière, ce qu'il lui permit d'esquiver un coup d'épée donnait par un autre des brigands.

Stannis, par ses mouvements et ses actions étaient impressionnants, peut être, est-ce la raison pour laquelle une deuxième flèche vint le frapper, dans la cuisse gauche, cette fois-ci.

Des petits traits lumineux sortirent du sous bois et se dirigèrent vers nos héros. Deux d'entre eux vinrent frapper Minotote qui eût l'impression de recevoir une décharge. Les deux autres éclatèrent l'un sur Rosenoir, l'autre sur Viddle.

Enfin un peu d’action et j’arrivais après tout le monde, c’était vraiment pas de bol mais bon maintenant que j’étais là.
J’attrapais fermement mon épée à deux mains et la faisant passait au dessus de ma tête à bout de bras le long de ma colonne vertébrale, je me servais moi aussi de l’effet gigogne créait par les deux minotaures et surgissant de la gauche de Minotote.
De toutes mes forces j’abattis mon énorme épée bâtarde de haut en bas avec tout l’élan que j’avais prise pour fendre mon adversaire de bas en haut.

"A vos ordres Minotote. Des ordres comme ça je les suivrais tout le temps.
Vous allez tous périr sous ma lame brigands."

La réception du projectile fit un choc à Viddle qui s'écroula face contre terre:

"HHHHHHaaaaaaaaaaa je suis touché je souffre"

*Mais qu'est ce que je fait là moi*

Aussitôt après il se rendi compte qu'il était en plein milieu d'un combat et que rester là nuirai fortement à sa vie et même potentielement à celle de ses compagnons il se remit donc debout s'en avoir l'air de souffrir malgré le cri de douleur proféré plus tôt et plaça la mûle entre lui et les tireurs embusqués qui semblaient lui en vouloir et commença à entonner un horrible chant Gobelin pour soutenir ses compagnons (ou plutôt faire fuir les voleurs car la voie de Viddle à vraiment quelquechose d'horrible)

*Mais qu'est ce que je fait là moi*

Rosenoir abattit l'homme qu'elle désirait frapper, le coup était si puissant qu'il brisa la tête du pauvre brigand. Elle venait de rejoindre les deux minotaures et, désormais, c'est avec six adversaires qu'ils leur fallaient lutter.

Viddle vit, lui, qu'il n'intéressait nullement les trois bandits qui venaient vers lui. En fait, dès qu'il descendit de la mule, ils se mirent à courrir vers la bête pour en saisir les rênes et repartirent dans les bois avec.

Alors que je viens de prendre un projectile magique lumineux qui sortait des sous bois, la douleur ne m’empêcha pas en bonne combattante que je suis de fendre la tête de mon adversaire.
Alors j’arme de nouveau mon épée au dessus de ma tête mais cette pour ne pas perdre de temps en déplacement et me faire frapper dans mouvement, j’optais pour une manœuvre qui se servirait de mon allonge et qui tromperait sûrement mes adversaire qui attendraient mon déplacement pour pouvoir me frapper.
Une foi mon arme bien armé je la rabats sur l’adversaire suivant le plus proche dans un mouvement oblique pour pouvoir le toucher de coter sans bouger.

*j'espère que leur mage n'a plus beaucoup de sorts d'attaques, ou qu'il ciblera quelquun dautre car je ne veux pas mourir sans avoir connue moi même le pouvoir de la magie.*

Fort de ma victoire sur mon ennemi, je me servis de l’effet psychologique causé par les ravages causés au combat pour mes puissants compagnons d’arme et moi-même.
Je fis mine de ne vouloir faire que passer.

« Ecartez-vous bandits de pacotilles ou je vais devoir vous massacrer comme je l’ai déjà fait pour votre camarade !!! »

Au dernier moment, j’abatis sur le plus proche la masse bien levé qui me servait à faire semblant que je désirais les faire s’écarter de mon chemin, poussant violemment l’autre bandit de mon bouclier.

Viddle effaré par l'attitude des brigand et très heureux d'être encore en vie, se rendit compte que les provisions s'en allez en courant et commença donc à hurler:

"Hey il s'en vont avec là mule, revenez ici ou je vous brûle tous vous et vos foutu sous bois non mais wwwwwaaaaaaaaaaaaagggg!!!!!!!!!!!!!!!"

*Y vont pas se barrer avec mes provisions que j'ai acheté une fortune faut pas rêver*

C'est ainsi que Viddle se mit à courir vers les bantis qui dirigent la mule à une vitesse aurissante pour une si petite créature.

La course de Viddle abattit la capuche de sa cape vers l'arrière ainsi tout le monde pût voir ses traits pour la première fois.
La stupeur figea le traits des brigands qui filaient vers la mule, ils hésitèrent à continuer leur course vers la bête en voyant que celui qu'ils avaient d'abord pris pour un kender, au vue de sa taille, se révéla être un gobelin.

De leur côté les trois combattants continuaient leur ravage, Minotote et Rosenoir réussirent partiellement leur manoeuvre respective et bléssèrent gravement chacun leur cible. Les mouvements désordonnés et frénétiques de Stannis avaient fait le vide autour de lui: personne n'osait s'approcher de peur de recevoir un énorme de cette hache qui fendait l'air de tous côtés.

Un coup de sifflet retentit du sous-bois et c'est presque avec soulagement que les bandits valides prirent leurs jambes à leur cou et s'enfuirent vers le couvert des arbres.
Une dernière flèche jaillit d'entre les arbres pour venir se ficher aux pieds de Viddle, juste devant lui. Autour de la hampe du projectile se trouvait un morceau de parchemin enroulé.

Viddle voyant les bandits s'enfuirent s'arrêta de courir et repris ses esprits il ramassa la flèche et déroula le parchemin sans faire attention à sa capuche rabattue

*Pourquoi je me suis énervé moi heureusement qu'ils se sont enfui j'aurai pu passer un sale quart d'heure*

"Venez voir j'ai reçu un parchemin des bandits ça peu être interressant même si nous devrions rester sur nos gardes"

L'air décontracté de Viddle quand se tourna vers ses compagnons montra à quel point il ne pensait plus à son apparance.

Minotote tenta de venir à bout de son adversaire qu’il avait blessé.

*Je n’ai pas à avoir de la pitié pour des bandits qui désiraient notre morts.*

Puis se tournant vers « Viddle » qui avait saisie le parchemin adressait par leurs agresseurs.

*Je me doutais de quelque chose dans ce style venant de ce petit bonhomme trop discret.*

« Faîtes nous donc la lecture cher « Viddle », nous sommes toute oui, mais restons sur nos garde, on ne sait jamais ! »