marche vers le sud

La petite troupe d'aventuriers n'avançait qu'à une allure très modérée. Le temps était idéal pour marcher, tous avaient l'habitude de marcher, mais Viddle, de part sa petite taille, donnait la cadence et elle n'était somme toute assez lente.

La matinée avançait. On quittait Solace puis les bois environnant. L'avancée se faisait sur une route assez passante.

Ils firent une pause à 11 Heures, à peu près pour déjeûner.

Il fallait maintenant se decider quant à la route à suivre.
Fallait-il obliquer vers l'Ouest et traverser les plaines où habiter des tribus nomades pas toujours acceuillantes? Obliquer vers l'Est et aller jusqu'à Haven? Ou bien prendre droit vers le Sud et traverser la forêt obscure d'où personne ne resortait, du moins sain d'esprit d'après les légendes?

Pendant cette courte pause je m'assoi l'air épuisé tout en conservant ma capuche rabatue et commence à dire:

"Et bien messieurs dames je pense que nous devrions continuer dans la direction que nous indique nos flèches directionnelles en effet le chemin sera sans doute plus court remarquez que je ne connait rien à la geographie de l'endroit je me rangerait donc de l'avis de ceux qui connaissent un chemin plus sûr"

*Esperons qu'il connaisse le chemin sinon nous risquons d'aller au devant de dangers sans limites*

Je sors moi aussi ma flèche directionnelle et je m'en sers comme dans les indications du vieille homme qui nous a envoyé en aventure.

"Je suis d'accord avec lui pour une foi, si nos flèche indique tous une direction, il faut prendre le chemin qui les suivent le plus directement précis."

*Après tout, il a l'esprit pratique, mais j'aimerais bien savoir ce qu'il a à cacher.*

Le Prêcheur tenait les rennes de la mule et lui donna une ration d’avoine dans un sac qu’il mit autour du cou de l’animal pour qu’il puisse manger tout en marchant.
Puis il fit comme les autres et sortit sa flèche directionnelle pour corroborer la direction des deux autres flèches déjà utilisées.

« Je pense aussi que c’est ce qu’il faut faire, après tout c’est ce que le messie nous donnait comme consigne pour rejoindre l’endroit de notre quête.
Et si j’ai sortis ma flèche directionnelle, moi aussi, c’est que je pense que nous devrions tous les tester car cela n’a pas encore était et encore en même temps quand nous aurons constaté qu’elles indiquent bien tous la même direction, nous saurons qu’à l’avenir que nous pourrons n’utiliser qu’une seul d’entre elles pour en toute confiance pour nous diriger. »

*Cela permettra aussi de savoir qui sont les élus pour cette quête car si une des flèches du messie n’indique pas la même direction que les autres, c’est que son chemin doit bifurquer du notre.
Ho, ma Déesse Thakisis indique nous la voie à suivre et qui sont tes fidèles serviteurs.*

Après avoir mis en place sa flèche directionnelle, le Prêtre de Thakisis fit une courte prière pour bénir le voyage.
Puis il prit une légère collation.

"Vous suivez des flèches? V'z'êtes pas un peu bizarre, vous tous? Et si vot'flèche, elle montre l'arbre, là, vous rentrez d'dans où vous faîtes le tour, hein?
Moi, si j'ai compris, c'est qu'vous voulez aller près de Thorbardin et j'y suis d'jà passé. L'mieux, quand même, c'est d'suivre l'route. C'est qu'y a une chaîne de montagne au sud et qu'il faudra la passer et j'suis pas sûr que tout droit soit l'meilleur chemin.
D'façon, on y est pas là bas surtout à c'te allure. Vous monteriez pas su'le mule Viddle pa'ce que les animaux, ça peut aller plus vite qu'vos jambes surtout quand elles sont d'cette taille.
J'rigole, pour vos jambes mais pourriez quand même monter su'le mule. C'est pas ben dur, enfin, moi j'sais quand même pas l'faire.
Ca va? C'est pas trop dur pour personne sinon?
Si quèqu'un veut que j'porte que'que chose, il dit."

Stannis s'allongea par terre.
"Moi, j'mange pas c'midi. J'mangerai c'soir. Alors quand vous aurez choisi et fini d'manger, réveillez-moi, j'ai pas dormi c'te nuit."

Je souris en écoutant le flot de parole de Stannis, et me dis d'un air moqueur que c'était peut-être bien aussi ce débit dont le minotaure n'avait pas l'habitude qui l'avait épuisé. Malgré tout, je décidais de ne pas montrer ma bonne humeur, la compagnie de mon ami m'ayant rassuré, et sortis moi aussi ma flèche.

*Qu'arrivera-t-il si, par malheur, une des flèches indique une autre direction?*

Je m'étais déjà posée cette question durant le trajet et j'avouais volontier que cela me posait problème.

Le clerc n'avait pas l'intention de faire une long halte, en les rations de route étaient bourratifs et permettaient leurs consommation rapidement voir même en marchant.

« Nous suivons des flèches magique Stannis qui pointent dans l’exacte direction de l’endroit où nous voulons aller, mais nous prendrons bien entendu toutes les route possible qui nous permettrons de nous rendre plus facilement dans la direction que nous indiquent nos flèches directionnelles, alors si en plus vous connaissez déjà le chemin, je pense parler pour tout le monde en vous disant de nous montrer la route et que nous vous suivons. »

Le Prêcheur regarda ensuite Viddle et ses petites jambes qui ralentissaient l’expédition :
« En effet, Viddle, prenez place sur la mule, nous avancerons ainsi plus vite et nous garderons l’un d’entre nous frais et en pleine forme pour éventuellement monter la première garde et garder l’esprit lucide et en alerte. »

Les flèches se ressemblaient toutes, en fait, elles semblaient identiques.
Dès qu'elles furent posées au sol, elles se mirent à tourner et indiquèrent plein sud.
Les quatre flèches montraient la même direction.

Les fontes de la mule débordées des rations achetées plus tôt à Otik. La nourriture se révéla bonne, surtout pour des rations de voyage.

Le soleil timide était toujours présent et un vent léger, que l'on sentait frais maintenant que l'on ne marchait plus, soufflait à travers les arbres.

On entendait les oiseaux chanter, et on sentait la forêt pleine d'une vie renaissante après l'hiver qui venait de s'écouler.

"Nos fleches indiquant le sud je pense que nous devrions aller dans cette direction
nous arriverons bien à resoudre les problèmes qui se presenteront à nous et de l'avis général je monterait sur la mule si il y a encore assez de place pour moi."

*Je l'espere ça m'evitera de marcher pffff je suis pas très resistant je doit dire*

Je fus soulagée que toutes les flèches indiquent la même direction. J'avais profité de cette courte pause pour inspecter les environs. Je m'étais éloignée du groupe, mais j'entendais toujours leurs conversations. J'arrivais à un ruisseau. L'eau clapotait joyeusement en s'écoulant vers le Sud.

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*Le Sud... C'est la direction que nous ont indiqué les flèches.*

Je me baissais et remplis ma gourde de cette eau pure et fraîche, puis je m'en retournais vers mes compagnons.

Je suivis la jeune et jolie elfe pour ne pas la laisser seule car je ne voulais pas qu'il lui arrive quoique se soit, cela aurait été dommage et ma fonction de guerrière du groupe consistait justement à protéger les non combattant comme Firiel.

Elle était là penchée sur le ruisseau et des myriades de gouttelettes scintillant dans les rayons du soleil, l’auréolait dans un halo lumineux, apportant à sa grande beauté elfique un aspect angélique.

Elle prenait simplement de l’eau fraiche, mais ayant comme maison la nature, elle n’avait pas un instant eu l’idée qu’elle se mettait en danger en s’écartant du groupe sans prévenir personne.

"Vous avez trouvée une source d’eau fraiche, votre présence va réellement nous apporter du réconfort cher Firiel. "

Je lui fis un sourire tout en prenant moi-même de l’eau dans ma gourde.

"Je suis désolée pour la dispute que nous avons eut dans l’auberge et j’espère que nous aurons à partir de maintenant une relation amicale."

La sollicitude que me porta Rosenoir à cette instant me parut étrange.

*Est-ce une tactique de sa part ou est-ce vraiment sincère?*

Je décidais, tout en restant sur mes gardes, d'essayer de sympatiser avec la jeune guerrière. Je lui rendis donc son sourire et lui répondis:

" Ne vous en faites pas pour cet incident. Nous étions tous assez tendu par l'étrange rencontre avec ce vieil homme. N'en parlons plus."

Je lui tendis la main, et:

"Nous avons une longue route à faire ensemble, alors je pense que nous pouvons nous tutoyer."

Amie ou ennemi, je n'en savais rien. Mais ele était une compagne de route, et nous allions avoir certainement besoin l'une de l'autre à un moment donné, alors autant être en bonne entente.

Un sourire éblouissant illumina le visage de Firiel, l'elfe des bois et elle me tendit une sa main fine et gracieuse que je pris tout naturellement pour sceller notre nouvelle amitié. Sa main était fraiche et humide du à l’eau du ruisseau. Je la pensais frêle mais je fus assez surprise de noter la résistance nécessaire à un combattant à par entière.

*Il semble quelle est des ressource cachés et que les serviteurs de la nature ne se contentent pas de solliciter la nature pour la défendre.*

"Je suis contente de faire cette aventure avec toi, en général je suis la seul fille du groupe. Et tu peux compter sur moi pour protéger tes arrières. Je ne laisse jamais une amies en danger.
Je n’ai pas encore trop confiance aux autres mais ave toi, j’espère avoir trouvée une complice sûr et je n’accorde pas ma confiance facilement comme tu as peut le voir."

La troupe repartit, donc vers le sud, à allure plus élevée.
La mule était très docile et supportait sans peine la charge supplémentaire de Viddle.

La forêt se fit plus épaisse et plus touffue.
Firiel cherchait et trouvait les chemin les plus praticables mais il n'était pas forcément évident pour tous d'avancer à bonne allure.

L'après-midi touchait à sa fin, quand, d'un coup, l'atmosphère se fit plus oppressante.
Plus un bruit, plus de vent, plus de vie animale.
Firiel se trouvait être la plus mal à l'aise mais les autres ressentir également un fort sentiment d'insécurité.

Les cinq compagnons continuèrent encore quelques mètres puis une voix sourde venue de nulle part se fit entendre:

"Vous n'êtes pas les bienvenus ici, rebroussez chemin."

Le Clerc réagit aussitôt, comme réagirait un humanoïde entraîné aux situations les plus tendu.
Il coinça les rennes de la mule sous sa lourde botte droite, saisie fermement son bouclier tout d’abord (dont il se fit immédiatement une protection) puis sa lourde masse de combat.
Ensuite et en dernier recourt car il ne semblait pas possible de savoir d’où le danger venait : le Minotaure mit tous ses sens en alerte et huma l’air pour découvrir l’hypothétique provenance des effluves de leur(s) ennemi(s) (les assaillants n’avaient certainement pas pensés trouver cette capacité parmi un groupe d’humanoïde civilisé.)

*Sommes-nous déjà aux abords de la forêt elfique ?*

« Regroupez-vous tous autour de la mule, que les personnes les plus vulnérables se mettent derrière les combattants prêt de la mule.
Est-ce que quelqu’un sait de qui il s’agit et où il se trouve ? »

Tous les sens du minotaure ne lui servirent à rien.
Aucun bruit comme depuis quelques minutes, pas une autre odeur que celle de l'humus se décomposant. Pas un mouvement perceptible. Même pas un souffle d'air à ressentir.
Juste un goût de frayeur, une sensation de lourdeur et de mort, un sentiment étrange de vulnérabilité et de fin, de n'être que poussière et d'attendre le moment d'être balayé.

Minotote avait-il été abandonné par la seule chose qu'il vénérait?
Viddle avait-il encore la possibilité de se souvenir de quoi que ce soit?
Firiel ne pouvait-elle plus faire communion avec la forêt?
Rosenoir savait-elle véritablement se servir d'une arme et être capable de se défendre?
Stannis était-il assez fort pour se porter lui-même?

Chacun d'entre eux se posait des questions sur lui-même et personne n'avait de certitudes pour répondre à ses propres angoisses.

Rien absolument rien ne donna d'indice au minotaure sur ce qui était entrain de se passer.

*Est-ce une illusion ?*

Le Prêtre est abusé par une force obscure qui tentait de le faire douter sur ce qu’il avait de plus chère. Une colère inextinguible monta en lui.

*Quel être abjecte peut penser réussir à commettre un sacrilège ?!*

Le Prêtre abandonna jusqu’à l’idée d’un combat immédiat. Il ferma les yeux rapprocha son arme et son bouclier en un salut guerrier à la Déesse Thakisis pour qui il avait voué sa vie et ses combats.
Et se lança dans une prière salvatrice pour la sauvegarde de sa foi.

*Ho ! Thakisis, Déesse de la nuit et des Dragons chromatiques, tu nous inculques de nous servir des faiblesses d’autrui, en utilisant les désirs de leur cœur pour les asservir. Ne permet pas à cette être qui t’es inférieur de corrompre l’esprit et les croyances de ton humble serviteur.*

En cette prière le Clerc de la Déesse Thakisis espérait retrouver toute sa ferveur et ensuite faire payer à l’impudente créature l’outrage qu’elle venait de commettre.

Les ordres de Minotote étaient plutôt corrects, alors je me mis aussitôt en position pour protéger Firiel.
On avait beau regarder et écouter, il semblait impossible de savoir où était la personne qui parlait?

*Mais qu'est-ce que c'est que cette magie noir qui me fait douté de mes compétences au combat?*

"Stannis vient sur mon côté gauche je manie mon épée bâtarde de droite à gauche, alors s'y on veut pas se gêner. Ainsi on pourra se couvrir tous les deux tout en protégeant Firiel."

Je me rendis compte que quelque chose ne tournait pas rond quand je m’aperçus du silence qui régnait au sein de la forêt. L’atmosphère était oppressante, et il me semblait que l’air se faisait plus pesant, plus toxique. Je m’arrêtais, une main sur la gorge.

Soudain, une voix d’outre-tombe résonna dans ma tête et vibra jusqu’au malaise. Je pensais être la seule à l’avoir entendu, mais le mouvement de repli de mes compagnons me prouva le contraire.

*Quel est donc ce sortilège ? Qui ose avilir à ce point la nature ?*

Je regardais autour de moi. Viddle se trouvait toujours sur la mule, Minotote semblait invoquer sa déesse, Rosenoir et Stannis se mettaient en position de défense autour de nous. Je perçus le son d’une voix féminine, sûrement celle de la guerrière, mais mes sens se troublaient. Bientôt, ma vision se voila, et tout se mit à tourner autour de moi, s'enveloppant d'un épais manteau de brume.

*Que se passe-t-il ?*

Malgré moi, je reculais un peu à l’écart du groupe : il me fallait de l’air, mais rien n'y fit. Je tombais à genou, affolée.
Je suffoquais.

Stannis n'était pas plus rassuré que les autres.Il se cramponnait à sa hache.
Il exécuta les ordres donnés par Rosenoir sans se poser aucune question.
Il se retrouvait plongé dans un sentiment qu'il n'avait plus connu depuis l'enfance, où incapable de se défendre par lui-même, il était obligé de s'en remettre aux autres.
Dans le cas présent c'est ce qu'il faisait.

Il vit s'écrouler Firiel dans son dos.

D'un coup, il hurla:"Firiel".

Sa rage le libéra de toute pensée rationnelle, il n'avait plus en lui ni doutes, ni certitudes. Il agissait d'instinct.
Les yeux exorbités et les naseaux dilatés par la fureur, il avança oubliant toute prudence.

"Viens! où t'caches-tu? Viens t'frotter à ma hache. Allez, viens m'affronter."

Il moulinait avec son arme tantôt à droite, tantôt à gauche, taillandant fougères et autres excroissances végétales.

"Allez viens. Viens donc."

Il avançait toujours.

Firiel tout comme nous se sentait mal et elle faisait peine à voir mais lorsqu'on connait la magie noir comme moi on se laisse plus difficilement avoir par la peur.
Le plus embêtant s’était se gros lourdaud de minotaure qui perdait la tête.

*Mais c’est pas vrai d’être aussi bête, tout dans les muscles rien dans la tête.*

Le minotaure en avançant me force à avancer moi aussi de quelques pas dans sa direction pour garder une zone tampon en cas de combat.

"Mais tu vas où comme ça, restes ici. Tu vas tous nous faire tué si tu nous force à trop nous écarter les un des autres et penses à Firiel : C’est pas en t’éloignant d’elle que tu vas pouvoir l’aider ou la protéger."

Le Prêtre de Thakisis était profondément plongé dans sa prière louée à sa Déesse: Il ne percevait donc que dans un brouillard à peine perceptible, les événements et les paroles qui se déroulaient autour de lui durant sa communion.
Seul son instinct au combat lui permettrait de se sortir de rapidement et avec une prompte réaction si par malheur un ennemis se glissait jusqu’à lui et lui infligeait une vive douleur qui le ferait réagir.

*Thakisis, grande Déesse parmi les autres dieux inférieurs, accordement la purification de mon esprit et libère moi des incertitudes qui profane la vénération que je te loue!
Ho!! Puissante Déesse de la nuite.*

Stannis était toujours aveuglé par la rage et les mots que prononça Rosenoir lui parurent sans aucune signification, jusqu'à ce qu'elle parle de la protection de Firiel.

Il se retourna vers la guerrière qui avançait prudemment à son côté et cria:
"La protéger, pourquoi qui l'attaque? "

Il se retourna et fonça vers l'elfe.

"Il est où? T'inquiètes pas j'l'aurais."

Le temps passa et le sentiment de malaise s'estompa.
Chacun recouvrait ses facultés qu'il n'avait d'ailleurs jamais perdues.
Le lieu conserva cependant son étrange absence de vie et de bruit.

Aucun mouvement, aucune perception de quoi que soit ne se fit sentir. Les cinq compagnons demeuraient désespérément seuls. Le danger n'était toujours pas identifié.

une minute de tension puis la voix revint:
"N'oubliez pas: REBROUSSEZ CHEMIN."

Le Prêtre de Thakisis sentit que sa communion avec sa Déesse par l’intermédiaire de la prière, avait portée ses fruits. Et il put repartir au combat dans la quête pour sa divinité en aidant ses compagnons de voyage, il rouvrit les yeux pour constater que tout le monde était bien là sein et sauf. Même si Firiel semblait sortir d’une position de prostration pas très agréable.

*Merci ! Ho ! Grande Déesse Thakisis de veiller sur ton humble serviteur, aucun esprit ou tourment ne pourras vaincre la dévotion que j’ai envers vous, Divinité de la nuit.*

« Est-ce que tout le monde va bien ? Vous avez tous repris vos esprits ? J’ai invoqué ma Déesse qui a libérée nos esprits des chaînes qui les entravaient. Essayons de savoir à qui ou à quoi nous avons à faire et si il et plus raisonnable d’obtempérer à ses ordres ? Si quelqu’un à une idée ? »