Le début du voyage

Stannis se sentait mieux, Brisevive semblait avoir repris ses esprits et il ne semblait pas y avoir de séquelles sérieuses. Mais bon, elles pouvaient se révéler plus tard.
Lui aussi était content d'arriver dans une petite ville. Il comptait discuter avec Morial de la mission qu'il s'était assignée. En effet, Stannis ne voulait plus servir d'escorte aux marchands. Il accompagnerait, donc, le chevalier sans se mêler de la vie et des problèmes de la caravane.
Mais bon, pour l'heure, le minotaure allait faire comme Brisevive. Il allait se ballader dans les rues de la bourgade afin de visiter l'endroit et de se détendre.
"Bon, ben, Morial, on s'retrouve t'à l'heure à l'auberge pour parler. Moi aussi, j'vais faire un tour."

Le chevalier écouta ses deux compagnons d’armes et en eut le souffle coupé, L’érudit avait été engagé par maître « Léopole » sans qu’on ne lui ai rien demandé, mais en ce qui concernait « Stannis », il se sentait redevable aussi bien envers « Stannis » d’avoir accepté son offre que du côté des marchands, en qui ils s’étaient engagés.
Il ne savait que trop bien pourquoi son compagnon délaissait ses responsabilités mais cela lui fendait le cœur de constater que la parole donné pouvait si facilement être contournée.

* « Stannis » est en colère car il ne comprend pas la justice des gens du voyage, Je suis moi-même courroucé quand je constate une injustice.*

« Je voie, en ce qui me concerne mes devoir de protecteur ne s’arrête pas quand j’arrive en ville ou quand je suis fatigué.
Je vais donc continuer à assurer seul la protection de la caravane ! »

Le convoi pénétra tranquillement dans ce paisible petit village quand deux nos héros décidèrent qu’il était tant de se distraire en vacant à un divertissant shoping dans les boutiques plus dépourvus de denrées qu’un magasin ne l’aurait été dans la grande ville de « Solanthas » qu’ils avaient quitté que jours au par-avant :

- Il y avait une forge éteinte qui exposait tout de même différents types d’armes et d’armures de toutes tailles, venant de partout.

- Il y avait une échoppe de bizarreries en tout genre (c’est d’ailleurs ce qui était mal écrit sur une pancarte en guise d’enseigne.) : on y voyait des statuettes, de la verroterie, des vêtements aux couleurs étrange, des médaillons de toutes sortes, des cornues et autres alambics,...

- Il y avait un magasin de poteries aux formes, tailles et couleurs diverses.

- Et une épicerie de chose en tout genre.

- Le dernier bâtiment semblait être une salle communale.

La caravane avança à la hauteur du puis au centre du village et déballa c’est marchandise pour vendre ou toquer les villageois qui semblaient revenir des champs.

Brisevive repéra tout de suite son prochain arrêt: la magazin de bizarreries. Ces connaissances en bizarreries l'aideraient peut-être à mettre à jour des machins intéressants pour pas trop cher. Il se dit qu'avec un peu de chance il trouverait la perle rare. Peut-être l'artefact ultime, la lampe ensorcellée ou mieux, la baguette du plus grand magicien du monde... La joie se lisait sur son visage. Brisevive aimait ce genre de magazin. Il était évidemment souvent déçu par le contenu, mais l'idée d'y trouver des choses excentriques lui suffisait. Comme quoi, il ne faut pas grand chose pour être heureux, se dit-il...

Stannis, lui, avait décidé de se ballader et de regarder les autres vivre autour de lui.
Pas question d'acheter, il était assez pauvre d'ailleurs. Puis il s'était rendu compte que c'était la caravane qui allait fournir les habitants et commerce alors autant faire ses courses là bas.
En fait, pour la plupart des villageois, la caravane était l'attraction. Aussi, Stannis décida-t'il de faire le tour du petit bourg.

Il pourrait se détendre. Oh, par réflexe, il regarderait bien les moyens d'entrer dans le village, les maisons plus fortifiées, l'armement et le nombre de miliciens qu'il croiserait et tout ce qui a trait à l'art de la guerre ou de la protection, y compris les choses inhabituelles. Mais ce n'était pas le but de la promenade.
Non, il voulait en profiter. Après tout, il avait dit qu'il renonçait à protéger la caravane. Alors qu'elle se débrouille.

Au moment ou Brisevive voulu sortir de la cabanne du marchand, c'est-à-dire au moment ou il allait poser sa main sur la poignet, la porte s'ouvrit brutalement... Brisevive eut à peine le temps de faire un petit bond vers l'arrière, bond qui d'ailleurs le fit trébucher et tomber sur les fesses

Brisevive reconnu aussitôt son ami, le minotaure, dont les expressions faciales et la voix annonçaient des ennuis proches

"Qui a t-il mon ami??!!!" lança Brisevive
"Pourquoi donc êtes vous si nerveux et stréssé?"

"C't'un piège. Les villageois sont armés et certains portent même des cuirs sous leurs vêtements. Ils sont 200 en gros et j'suis sûr qu'la caravane est bloquée.
Y c'est encore rien passé mais y sont en train d'sapprocher des chariots.
J'ai vu quèqu'un qu'j'ai cru r'connaître et qui c'est enfui quand y m'a vu.

Attends, j'm'explique calmement.

La caravane est dans une rue qui forme un goulée et la foule à bloquer les deux issues. Il y a plein d'monde armé et j'te jure, foi d'combattant qu'les regards et les comportements prédisent une attaque, une espèce d'embuscade. C'est pas la peine de s'précipiter dehors, y'sont trop nombreux pour nous.

P'têt que d'ici, on pourrait faire une diversion et une panique et disperser l'foule. Avec del 'fumée ou d'autres trucs qu'tu pourrais faire pour leur faire peur, les impressionner, quoi!

T'as une idée précise sur l'truc. Pis, on pourrait p'têt demander s'qui s'passe dans c'village au vendeur de c'te boutique, t'en penses quoi ? "

"euh! comment te dire..."

Brisevive s'approcha du minotaure pour lui parler à voix basse

il est assez bizarre le taulier de ce magazin... Il m'a proposé des prix exorbitants pour deux ou trois bricoles... genre 10000 pour un kit d'alchimie...j'texpliquerai... Il semble aussi avoir un bourdon magique... un bâton qui ne devrait pas se trouver chez un marchand comme celui-là... Si ce que tu me dis est vrai, il doit savoir quelque chose au sujet de cet attaque...

S'qu'on pourrait faire c'est essayer de lui poser des questions... S'il fait le moindre mouvement, assomes le...

Brisevive se retourna vers le marchand qui devait se trouver non loin. Il savait que si celui-ci connaissait l'embuscade qui se prépare, il ne se laisserait pas faire facilement

"Monsieur?! Monsieur le Marchand?!.... que se passe t-il dans cette ville? Pourquoi les villageois attaquent-ils notre caravanne?"

Brisevive savait que sa question était niaise et directe. C'était le seul moyen de confondre le marchand...Il sortit sa main de sa tunique et se prépara à lancer le sortilège d'hébètement si la discussion tournait au vinaigre

Le marchand saisit le bâton sur la table, celui là même qu’il avait proposé à son client érudit, et d’un ton calme et la mine renfrognée.

« De quoi parlez-vous personne n’attaque personne dans ce village, vous avez vu ne serait qu’un acte hostile pour l’instant dans les négociations.
Il s’agit juste de commerce, de commerce certes un peu forcé, mais de commerce tout de même.
Vous désirez !
Nous proposons !
Vous achetez (aux prix demandés) !
Vous partez !
Rien de plus simple, quoiqu’il arrive vous ne partirez pas sans prendre la marchandise que vous souhaitiez acheter, et vous la paierez aux prix que nous demandons, si vous n'avez pas la somme immédiatement, il vous faudra signer un pacte de reconnaissance de dette.
Sur ce, vous désirez que je vous emballe tout ce que vous désirez ou vous les prenez à la main.

Brisevive regarda le marchand. Ses sourcils avaient la forme d'un accent circonflexe, marquant sa stupeur. Il regarda Stannis et lui fit un clin d'oeil de l'oeil que le marchand ne pouvait voir. Il espérait que Stannis comprenne qu'il fallait jouer le jeu... pendant un temps.

"Il fallait le dire plutôt" clama Brisevive. "Je vais prendre le bâton à la main et le reste, vous pouvez l'emballer"

Brisevive attendit quer le marchand lui donne le bourdon et commence à préparer les emballages pour tenter de lui asséner un coup de ce même bourdon à la tête. C'était le signe de départ à la diversion que voulait Stannis. Si toutefois le marchand arrivait à esquiver le coup, Brisevive tenterai très probablement un sort.

Au même moment, le brouhaha causé par la stupeur et l’indignation des marchands de la caravane s’éleva dans tout le village. Immédiatement la rue se remplit d’innombrables hommes en arme ne cherchant plus à les dissimuler. L’intimidation commençait :

« Allons messieurs dames gardez votre calme et personne ne sera blessé, vous êtes venue pour commercer alors de quoi vous plaignez vous !
HA ! HA ! HA ! »
(L'hilarité gagna presque tous les villageois.)

***

Le marchand garda ses distances avec nos deux compagnon, regardant vers la porte, il tenait toujours fermement le bâton magique.

« Gardons notre sérieux et notre calme, mais associer ne tarderont pas à arriver puisque les règles commerciale sont découverte de tous.
Nous ne voudrions pas perdre de bons clients ou risquer d’abimer la marchandise.
Vous verrez, vous serez satisfait de vos choix en achat, j’avoue moi-même être désolé de me défaire des pièces rares que vous achetez. »

Sur ce, la porte s’ouvrit sur quatre hommes robustes et des bruits de pas d’un seul homme se firent entendre de l’arrière boutique.

Brisevive regarda Stannis toujours avec les mêmes sourcils. Quand les hommes entrèrent, il fit volte face et se déplaça lentement vers un endroit de la pièce lui permettant de voir à la fois les "gardes", le marchand et le futur arrivant de l'arrière boutique. La partie était loin d'être gagnée car lui et Stannis était en infériorité numérique. Et de beaucoup. il regarda le minotaure puis les autres protagonistes

"Dis donc, messieurs, je vois que vos méthodes sont dignes des plus grands voleurs... C'est puni par le code des marchands ce genre de chose, je ne manquerai pas d'en référrer au autorités quand nous sortirons de cette ville..."

Brisevive savait qu'il avait été trop loin avec cette phrase. il se doutait bien qu'en diasnt cela, il écourtait sa durée de vie de moitié, voir des deux tiers. Cependant, c'était une bonne méthode pour connaitre leur véritables intentions. Il préparait aussi dans un coin de son cerveau le sort sommeil qui avait si bien fonctionné la dernière fois... Sait-on jamais...

Les deux hommes entrèrent donc dans la boutique de bizarreries pour aider leur associé à conclure ses transactions éventuelles.
Voyant la position défensive de nos deux héros, plus qu’imposant.
Ils jugèrent que la situation était tendu mais ne dégainèrent pas leurs armes pour autant, ils se contentèrent de poser la main sur la garde de leurs épées.

Très vite nos deux compagnons reconnurent là, les deux hommes à qui ils avaient épargnés la vie après l’attaque de la caravane quelques jours au par avant.

Les deux survivant leurs firent un petit signe de salutation de la tête et sourirent à l’idée de la surprise qu’avait créé leur entrée.

« Surtout pas de gestes inconsidérés valeureux combattant. »

La voix précéda l’arrivée (de l’arrière boutique) du chef des brigands.
(Ils semblaient tous les trois rétablis de leurs blessures.)

« Je suis heureux de vous accueillir dans mon village »

. . .

Brisevive reconnu les deux hommes et leur renvoya leur sourire. Le seul bruit que l'on entendit alors dans la pièce fut le "gloups" qui sortit de la gorge du mage. Il se retourna encore vers Stannis et lui glissa à l'oreille

"J'espère que nous n'allons pas regretter de les avoir laisser en vie ces trois là"

Brisevive avança ensuite d'un pas et prit la parole. Il allait essayer ce que l'on appelle couramment la diplomacie puis tenter de faire valloir la relâche des bandits quelques jours auparavant.

"Oh! mais quelle heureuse surprise. Nous n'aurions jamais penser vous trouver ici. Hein Stannis?! (en lui donnant un coup de coude dans les cotes). Alors comme ceci vous ne faites pas que dans l'attaque de caravannes, vous jouez aussi sur le tableau de "l'extorsion de piecettes sur honnêtes citoyens". C'est assez curieux. Sinon, pendant que j'y pense, que va t-il advenir de nos camarades et de nous même? J'ose espérer que vous êtes conscient que vous avez une dette envers nous maintenant... Vous voyez ce que je veux dire..."

Brisevive regarda le chef du village droit dans les yeux. Il était évident que ce message lui était destiné personellement ainsi qu'à ses deux compères.

Le chevalier put vite apprécier l’impossibilité de résister à un village complet de brigands bien organisés sur leur terrain.
Il ne se jugeât pas qu’il ne pourrait pas en venir à bout avec le temps, mais il était là pour assurer la sécurité de la caravane et des ses membres.
Ainsi porter l’assaut pourrait mettre en péril la vie des caravaniers :

Il chercha donc après ses compagnons à travers le village pour mettre au point une résistance convenable.